Pour sa défense Gbagbo a tranché: Voici celui qu’il a choisi
Fini les supputations sur la défense de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, transféré à la Cour pénale internationale (Cpi), le 29 novembre 2011. L’ex-président ivoirien a tranché depuis sa cellule de La Haye en Hollande. A travers une déclaration d’acceptation de désignation qu’il a signée le 30 novembre 2011 (Voir Fac-similé ici bas), Laurent Gbagbo a porté son choix sur l’Avocat international Altit Emmanuel pour organiser et mener sa défense. L’heureux élu a donné le même jour, son accord en signant à son tour, une déclaration d’acceptation (Voir Fac similé). Les deux documents signés par Laurent Gbagbo et Me Altit Emmanuel, ont été rendus publics par la Cour pénale internationale, conformément à la règle 21.2 du Règlement de procédure et de preuve, et à l’article 11 du code de conduite professionnelle des Conseils. Ainsi, Me Altit qui est inscrit au barreau de la Cpi, défendra officiellement les intérêts de son illustre client. Il a été préféré à des Avocats bien connus tels Roland Dumas, Me Verges et Lucie Bourthumieux, tous inscrits au barreau de Paris, et qui faisaient partie du collectif d’Avocats de l’ancien président ivoirien, qui a séjourné pendant sept mois dans les geôles de Korhogo (au nord de la Côte d’Ivoire) avant de se retrouver à La Haye en Hollande. Laurent Gbagbo a comparu, pour la première fois, le 5 décembre 2011, devant des juges de la Cpi, qui ont procédé à la vérification de son identité. A cette occasion, l’ancien chef de l’Etat avait accusé la France, et dénoncé ses conditions de détention à Korhogo. « J’irai jusqu’au bout », avait-il dit relativement à l’éclatement de la vérité dans la crise en Côte d’Ivoire. La Cour a annoncé la seconde comparution pour le 18 juin 2012. A cette séance, il sera procédé à la confirmation ou non des charges contre le prévenu. En cas de non-confirmation des charges, Laurent Gbagbo serait remis en liberté.
Avec Soir Info
BAMBA Idrissa
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