A Man après les législatives Blon et Mabri se battent pour le contrôle du QG Guéi Robert

Décidément la guéguerre entre le camp Blon Blaise et Mabri Toikeusse ne finira jamais. Après les législatives, les deux clans se battent aujourd’hui pour le contrôle du QG Guéï Robert devenu pour les législatives, le QG de l’UDPCI. Pour la petite histoire, retenez que ce bâtiment qui appartient à feu le doyen Droh Jacquet Florent, avait été par lui dans les années 80, mis à la disposition de son parti le PDCI RDA pour servir de siège du parti pour la sous-préfecture de Man. C’est ainsi que l’honorable Gué Pascal va gérer cet édifice jusqu’à l’avènement du général Guéï Robert au pouvoir. Et quand les dignitaires du parti de « la vieille garde » (le PDCI-RDA) ont
retourné la veste pour se retrouver auprès de leur frère Yacouba Guéï Robert, le doyen Droh Jacquet Florent a arraché ce bâtiment au PDCI-RDA pour en faire le QG de Guéï Robert. C’est ainsi que le bâtiment va fonctionner jusqu’à ce que Blon Blaise, lui aussi parte de l’UDPCI. Entre temps le doyen Jacquet Florent décède. Les palabres vont donc commencer entre les deux clans pour le contrôle de cettebâtisse. A la veille des élections législatives, le président Mabri del’UDPCI va réhabiliter le QG Guéï Robert pour en faire le QG decampagne de son parti à Man. Ce qui met mal à l’aise l’eternelbulldozer des montagnes Siki Blon Blaise. C’est lui qui va donc actionner Droh Jacquet Charles, l’un des fils du défunt Droh Jacquet Florent, afin que celui-ci récupère le bâtiment de son père, pour qu’en retour il l’aide à se fait élire à la mairie de Man. Droh Jacquet Charles qui n’hésitera pas saute sur l’occasion. Charles Jacquet va le jeudi 22 Décembre, par effraction faire changer les serrures et la peinture du bâtiment avant d’y inscrit « Centre Culturel Jacquet Florent ». Et cela sans informer les occupants naturels et légaux. Indignés, la jeunesse UDPCI de Man fait intervenir la gendarmerie nationale pour arrêter les travaux. « (…) Nous occupons ce bâtiment parce qu’il nous a été légué par feu le doyen Droh Jacquet
Florent. Nous n’allons pas nous laisser intimider par Charles qui n’est même pas l’ainé de la famille. Nous exigeons une rencontre avec toute la famille du défunt Droh Jacquet Florent avec à leur tête, l’ainé Droh Tan Jacquet, pour voir clair dans les choses. Pour sa part, Droh Charles Jacquet se défend pour dire que Mabri et Flindé n’ont pas assisté son défunt père ni dans sa maladie, ni à sa mort. C’est pourquoi veut-il récupérer le bâtiment pour en faire un Centre Culturel Jacquet Florent. Mais ce qu’il a oublié, c’est que cela doit se faire dans la concertation dans un climat apaisé et selon les normes légales, et non par la barbarie.

Doumbia Balla Moïse

(Correspondant Régional)

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Man: suite à l’annonce des mesures du chef de l’État, les FRCI de
plus en plus visible dans les montagnes

Depuis que le chef de l’État a décidé de mettre de l’ordre dans les rangs des Forces Républicaines de Côte-d’Ivoire FRCI, les éléments en tenue font leur reparution dans les rues de la ville aux 18 montagnes. Si à Abidjan, les FRCI fuient les rues, à Man par contre ils sont de plus en plus visibles depuis quelques jours. En effet dès l’annonce de la dissolution des Forces Armées des Forces Nouvelles et le départ de certains éléments pour la force spéciale, les hommes en tenue de la zone ouest étaient quasiment invisibles dans les rues de la ville. Si certains parmi ceux qui n’ont pas été retenus étaient réguliers aux rassemblements dans les casernes, ce n’était pas le
cas pour d’autres qui avaient choisi de rester chez eux à la maison et de ruminer leurs douleurs. Aussi les semaines qui ont suivi cette dissolution ont été très rudes pour les populations des montagnes. Des vols à mains armées et autres agressions se sont multipliés. Ce qui aurait favorisé cette situation, c’est que les patrouilles FRCI n’étaient plu visible dans la ville. Ce qui faisait penser que celles-ci avaient baissé les bras pour laisser la place aux quelques nouveaux gendarmes et policiers affectés. Ceux là même qui n’avaient ni moyen de locomotion encore moins de défense. L’annonce du retour des responsables de zone ex-CNO dans leurs bases, la reprise des patrouilles mixtes et la forte présence des hommes en tenue dans la ville rassurent de plus en plus les populations.
Espérons que le commandant Losseni Fofana alias Papa cobra et ses collaborateurs renforceront leurs dispositifs sécuritaire surtout en
cette période de fête de fin d’année pour que les population dorment tranquille.

Doumbia Balla Moïse (à Man)

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