LES PRO-GBAGBO résidant aux Etats-Unis d’Amérique ne veulent pas laisser l’initiative de la défense de l’ex-président aux seuls Refondateurs et LMP vivant en Europe. Avant même que Laurent Gbagbo ou des porte-parole dûment mandatés ne lancent un mot d’ordre, des LMP résidant aux USA, organisent depuis peu des réunions pour collecter des fonds. Un dollar, cinq dollars ou dix dollars US. Chacun fera son choix. Depuis la fin de la crise postélectorale, les LMP des Etats-unis ont le profil bas et semblent raser les murs. Même lors des deux visites du président de la République, Alassane Ouattara aux USA, on ne les a pas vu mobilisés. Les pro-Gbagbo de Paris ont la palme de la mobilisation. Mais à Washington, New York, Atlanta, les militants et sympathisants LMP, veulent profiter du transfèrement de Laurent Gbagbo, pour renverser la tendance et se racheter. Non seulement ils veulent cotiser, mais mieux, ils tentent de prendre contact avec les services du cabinet de Benjamin Brafman et de William Taylor, avocats réputés New Yorkais qui ont défendu Dominique Strauss-Kahn, et ont fait reculer le procureur Cyrus Vance, grâce à une contre-enquête efficace. Dans l’entendement des initia- teurs du projet, seuls des avocats de la trempe de Benjamin Brafman et de William Taylor peuvent faire reculer les juges de la Cour pénale internationale et le procureur Luis Moreno-Ocampo. Plusieurs millions avaient été mis à la disposition du cabinet pour démanteler les accusations, mettre en Les avocat doute la crédibilité de Nafissatou Diallo. Des juristes du camp Gbagbo ne balaient pas du revers de la main, ce rêve américain des partisans de Laurent Gbagbo même s’ils observent l’hostilité de l’Administration Obama à l’égard de Gbagbo, et la difficulté pour convaincre Benjamin Brafman de s’engager dans une telle aventure périlleuse. L’axe principal de la défense de l’ancien président ivoirien, au cas où les avocats de DSK étaient choisis, consistera donc à mettre en doute la crédibilité des victimes, et la sincérité des accusations lancées contre l’ex-chef de l’Etat. Il ne s’agira pas de nier, de plaider coupable ou non, mais de montrer et prouver que les victimes supposées, ainsi que les témoins à charge ne sont pas dignes d’intérêt. Depuis les Etats-Unis, les pro-Gbagbo veulent donc cotiser et rêvent d’enrôler deux grands noms du barreau américain et New Yorkais. L’Intelligent d’Abidjan suit le dossier de près.
L’Intelligent d’Abidjan
Charles Kouassi
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