COMMUNIQUÉ DE PRESSE
GRAND SIT-IN DE PROTESTATION CONTRE LA DEPORTATION DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO A LA CPI – TOUTES LES DIASPORAS IVOIRIENNES ET AFRICAINES MANIFESTENT DEVANT LA CPI A LA HAYE LE SAMEDI 10 DECEMBRE 2011 A 12:30
LA HAYE, LE 04 DECEMBRE 2011 : Dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 novembre 2011, usant d’une pratique judiciaire aussi ahurissante que fantaisiste, Mr Luis Moreno Ocampo, procureur de la Court Pénale Internationale, procédait subrepticement à la déportation de SEM Laurent Gbagbo au centre de détention de Scheveningen. Ainsi donc, en ce jour sombre pour la justice internationale, Monsieur Ocampo, clôturait son «Safari Africain» en épinglant le président de la République de Côte d’Ivoire à son tableau de chasse, avant de se retirer de ses fonctions. Le lendemain de la forfaiture, Soro Guillaume, premier ministre de Cote d’Ivoire, a eu ce commentaire de père fouettard : «C’est bien de la faute du FPI si Gbagbo a été transféré à la CPI.» Traduction: le parti de Laurent Gbagbo n’avait qu’à accepter de coopérer avec le nouveau régime plutôt que de le critiquer et de s’y opposer s’il voulait sauver la tête de son chef. Cet aveu du premier ministre nommé par Alassane Ouattara, pose toute la problématique de l’indépendance ainsi que de la politisation rampante de cette haute juridiction Onusienne. Comment comprendre, en effet, qu’au terme d’une enquête commencée seulement au mois d’octobre 2011 et qui aura, de ce fait, battu tous les records de célérité et alors même que les rapports des missions d’enquête précédentes affirmaient, au moins, la coresponsabilité des deux parties et au plus, l’implication massive des forces pro-Ouattara dans les crimes commis notamment à l’ouest de la Côte d’Ivoire, Mr Ocampo décide l’inculpation doublée d’un mandat d’arrêt à l’encontre du président Laurent Gbagbo et donc d’une seule partie? Comment, en effet, expliquer cette irresponsable précipitation dans un dossier dont l’extrême complexité aurait conseillé la mesure et la prudence si ce n’est par la volonté de Mr le procureur d’accéder à la volonté de vengeance nourrie par les nouvelles autorités ivoiriennes et par le donneur d’ordre, en l’occurrence, Mr Nicolas Sarkosy, président de la République Française. Cette caporalisation de la Court Pénale Internationale qui s’illustre par une justice à deux vitesses est dangereuse pour la paix dans le monde en ce qu’elle est mue par des principes autres que le droit et la justice.
C’est donc pour protester contre cette inqualifiable dérive politicienne de la CPI, version Ocampo et surtout pour manifester leur solidarite et leur soutien indefectible au President Gbagbo que toutes les organisations des diasporas Ivoiriennes et Africaines d’Europe se réunissent dans le cadre d’un sit-in devant la CPI, (Maanweg 174, 2516 AB La Haye – Pays –Bas) ce samedi 10 décembre 2011 à partir de 12 :30. Le sit-in durera jusqu’à … et se tient sous l’égide du CPAD (Le Comité de Pilotage des Actions de la Diaspora) avec la collaboration active des organisations et associations partenaires suivantes :
CADSCI-Hollande
CRI-TD (Cercle de Réflexion et d’Initiatives pour un Togo Démocratique)
COPACI
COTE D’IVOIRE COALITION
COJEP EUROPE
CRI-PANAFRICAIN
CADIS – SUISSE
COORDINATION DES PATRIOTES DU ROYAUME UNI
CURCI
CUR Italie
CRD France
COJEP (France-Suisse Etc.)
MIR FRANCE
LES FEMMES PATRIOTES DE France
FEMMES PATRIOTES DE LYON
CPAD (Belgique-Luxembourg-France-Scandinavie-Espagne Etc.)
UMAD
ARTISTES PATRIOTES DE LA DIASPORA
MER
EFFORT HUMANITAIRE
Fpi France
Contacts medias :
-Contactcpad@yahoo.fr
-Ben GNEBA : +31 (0)642118041
-Gaetan ZOUMARO: +31 (0)634400367
-Christian Casimir LIGUÉ: +31 (0)615214107
Les commentaires sont fermés.