Retard dans l`exécution des projets d`infrastructures économiques Guillaume Soro en colère

Le Premier ministre Guillaume Soro n’apprécie pas le retard observé dans l’exécution des projets d’infrastructures économiques. Et il l’a fait savoir, le 25 novembre 2011, à l’occasion du lancement des travaux de construction de l’échangeur de la Riviéra II. « Le Tout n’est pas de lancer les travaux. Je voudrais particulièrement attirer votre attention sur l’exécution des travaux . De retour de l’intérieur du pays, j’ai pu constater que des chantiers qui ont été lancés depuis longtemps traînent encore et je ne peux l’accepter. C’est pourquoi je vous demande de prendre des mesures urgentes pour corriger cet état de fait », a ordonné le chef du gouvernement. Par ailleurs, il a exigé un calendrier de visite à l’intérieur du pays pour constater la bonne réalisation des travaux. Puis, il a ajouté : « Je note que le choix a été porté sur le groupement Aid-Sartem pour la construction de cet échangeur. Je veux croire que ceci permettra une célérité dans l’exécution des travaux pour le bonheur des populations de la Riviéra ». Le ministre des Infrastructures économiques a souligné que cet ouvrage va impacter 104.000 habitants vivant dans la zone des travaux en leur évitant des bouchons observés sur ce carrefour. Patrick Achi a, en sus, indiqué que cet échangeur constituera le prolongement du Pont Henri Konan Bédié en construction. Aussi, pour pallier les désagréments que vont occasionner ces travaux (qui vont durer un an), des voies de déviation ont-elles été aménagées. De plus, la voie partant de la 7ième tranche jusqu’à l’échangeur sera élargie et passera à 2 fois 2 voies. Par ailleurs, le ministre Achi a exhorté les populations abidjanaises au civisme et à la patience eu égard aux désagréments qu’elles auront à subir les trois prochaines années, du fait de la réalisation de plusieurs chantiers.

Pour lui, la livraison des différents ouvrages fera oublier les peines endurées. Cet échangeur est l’un des plus gros chantiers du Projet d’urgence d’infrastructures urbaines (Puiur). Il bénéficie d’un financement d’environ 74 milliards de francs Cfa de la Banque mondiale. Sa réalisation, a soutenu Madani Tall, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, permettra d’accélérer le développement.

Jonas BAIKEH
Soir Info

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