Les quidams aux sinistres ambitions font feu de tout bois. Et ils ne sont heureux que lorsqu’ils causent du tort aux autres. On pourrait même dire, sans mesure, qu’ils prennent leur pied à ce sombre jeu. Et dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 novembre 2011, fidèles à leur volonté d’en faire un peu plus, ils ont frappé au cœur de l’administration étatique. Cela, en attaquant l’inspection générale des finances, au Plateau. De fait, pour parvenir à leurs fins, nos sources expliquent que les gangsters, pour l’heure sans visages et sans traces, se dotent d’un arsenal conséquent. Sur place, avec leur matériel, ces fripons, qui échappent à toute vigilance des vigiles, se mettent à l’ouvrage. De l’extérieur, ils démontent et arrachent un climatiseur de bureau. L’appareil, ils le déposent ensuite dehors. Et par l’ouverture béante laissée, ils se glissent pour se retrouver aussitôt à l’intérieur du local de l’inspection générale des finances. Les malfaiteurs s’introduisent aussitôt dans deux des bureaux, qu’ils fouillent avec beaucoup de minutie. Sont-ils à la recherche d’argent ? Si tel est le cas, il nous revient qu’ils ne sont pas du tout heureux dans cette option. Parce que de grisbi, ici, il n’y en a pas.
Alors, les scélérats se contentent de voler trois ordinateurs-portables. Des ordinateurs-portables auxquels ils ajoutent un sac renfermant d’importants documents administratifs, avant de prendre la clé des champs. C’est justement cette partie du butin qui laisse plus moins transparaître, que les auteurs du cambriolage sont loin d’être de vulgaires gangsters.
Leur objectif doit bien être ailleurs, que celui de fripons à deux balles. Parce qu’en général, de la paperasse, quelle que soit son importance, des malfrats ordinaires n’en ont que faire. La police saisie par les responsables des lieux, après le constat de la forfaiture, a ouvert une enquête avec un objectif principal: épingler les auteurs du coup. Ainsi pourra-t-on être édifié sur leur réelle ambition.
Madeleine TANOU
Soir Info
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