Le 3e pont devant relier le quartier de la Riviera à celui de Marcory, et portant le nom de l’ancien chef de l’État, Henri Konan Bédié, dont la pose de la première pierre a eu lieu le 7 septembre 2011, n’a pas connu d’avancée. Alors que la livraison et la fin des travaux dudit pont sont prévues dans un délai de 27 mois à compter de début septembre 2012. Mais sur le terrain, rien ne bouge. Les Abidjanais qui rêvaient de voir ce pont sortir de l’eau afin de faciliter la circulation, perdent peu à peu l’espoir et affichent leur déception. Le Directeur général de l’Ageroute, M. Bouaké Fofana, dans une interview accordée au confrère Nord Sud Quotidien cette semaine, a invité les Ivoiriens à la patience, en indiquant que ce sont des gros travaux. «C’est un pont dont le gros travail se fait sous l’eau. Aujourd’hui, nous avons commencé les tests géotechniques qui se font sous l’eau. Et d’ici mars 2012, vous allez voir une grande plateforme sur l’eau», s’est-il défendu. Malgré cette assurance, les Ivoiriens redoutent la finition des travaux dans le délai prescrit. Surtout que l’on avance encore des problèmes financiers. Et pourtant, pour la mobilisation des ressources, les bailleurs de fonds avaient fait leur part de sacrifice, en donnant les 2/3 tiers des 125 milliards de FCFA. La partie ivoirienne qui avait assuré disposer de ressources pour s’acquitter de sa part de 50 milliards de FCFA, traînerait encore les pas. Ce qui expliquerait le retard accusé dans la réalisation des travaux. Les experts de Bouygues qui doivent débarquer avec une équipe de 300 professionnels et recruter sur place des centaines de travailleurs attendent que les moyens soient décaissés avant de s’engager. Ils veulent éviter des arrêts pour des raisons financières, lorsque tout aura démarré. Tous les regards sont tournés vers l’État et Bouygues-Construction.
L’Intelligent d’Abidjan
Par AT
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