Des députés ghanéens en colère: « Ces réfugiés ex- combattants ivoiriens sont une bombe à retardement »
La présence des pro-Gbagbo sur le sol ghanéen constitue sérieusement une réelle menace pour ce pays voisin.
En tout cas, c’est l’analyse faite par des députés de Takoradi, ville balnéaire située au Ghana, où des ex-combattants à la solde de l’ancien régime ont trouvé refuge ; plus précisément dans le camp de Eagle Star. Un camp qui pourrait être fermé dans le mois de décembre prochain, selon des informations concordantes. De sources informées, la demande de fermeture du camp de Eagle Star émane de ces députés locaux de Takoradi, qui estiment que la présence des ex-combattants pro-Gbagbo menace la paix et la stabilité à l’intérieur des frontières ghanéennes. Ainsi donc, ces parlementaires sont arrivés à la conclusion que ces réfugiés ivoiriens doivent être transférés dans une autre ville loin de Takoradi, ou être simplement rapatriés en Côte d’Ivoire par le gouvernement ghanéen. Voici la réaction sur une radio privée à Accra, du député Kwabena Okyere Darko Mensah qui donne les raisons de la demande de la relocalisation des réfugiés ivoiriens : « Je pense que le Ghana est assis sur une bombe à retardement. J’exhorte le gouvernement à prendre en main rapidement le cas de ces réfugies». Mais face aux exigences des parlementaires ghanéens, le HCR a fait savoir que le transfèrement ou le rapatriement des réfugiés par la force n’est pas dans leur attribution. Tout en indiquant qu’il y a des mécanismes à suivre. Il y a quelques semaines, deux réfugiés ivoiriens ont été tués dans des conditions non encore élucidées.
Joël T
L’Intelligent d’Abidjan
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