Les agents de la mairie de Man sont rentrés en grève depuis le mercredi 2 novembre et ce, jusqu’au vendredi 4 novembre. Comme leurs camarades des autres localités ex-zones CNO, ils réclament 77 mois d’arriérés de salaires à la municipalité. A cela s’ajoute les primes d’incitation et d’installation, qui sont de 200.000f par agents et les
primes de transport et de logement. Ce sont au total 8 revendications qu’ils ont consignées dans leur plate-forme revendicative qu’ils ont transmise au 1er adjoint au Maire M. Douan Joseph. Les agents municipaux de Man ont ainsi dressé des barricades sur toutes les voies d’accès à la Mairie. « (…) Les autorités municipales avaient
promis le paiement de nos différentes primes en 2010. Mais malheureusement, elles n’ont pas tenu parole. Et pire, elles se sont permis d’engager de nouveaux journaliers qui sont mieux traités que nous agents ébauchés » déplore Guéï Benjamin, délégué syndical. C’est pourquoi va-t-il plus loin pour dire qu’ils veulent la satisfaction de leurs points de revendications. Si au delà des 72 heures de grève, rien n’est fait, les agents municipaux de Man aviseront. Le premier adjoint Douan Joseph qui a reçu les manifestatants se dit sensible aux revendications des agents. Selon lui, si le Maire central a manqué d’honorer certains engagement vis-à-vis de ses agents, cela est dû au fait que les recettes que la mairie attendaient du trésor et des impôts ne sont pas encore rentrées. Aussi, la rétrocession du marché central à la municipalité par les FN-CI ne date que de quelques semaines. Rappelons que depuis 2002, 40% des recettes municipales sont reversés au MJP (MPIGO) devenus Forces Nouvelles (FN).
Man: pour l’amélioration de leurs conditions, les enseignants volontaires assiègent la Préfecture.
Le collectif des enseignants volontaires du grand Ouest a entamé le mercredi 02 novembre 2011, une série de Sit-in à la préfecture de Man. Leur motion de protestation se résume au paiement des primes de l’année scolaire 20002- 2003 (année de pilotage), le paiement des primes promises par l’État de Côte d’Ivoire, les numéros de matricules des enseignants volontaires intégrés, l’affectation des nouveaux intégrés, la réinsertion socioprofessionnelle des non-intégrés et la prise en compte des enseignants qui ont été omis. Ils exigent la transmission de leur motion au ministre de l’éducation nationale. Selon leur porte parole, M. Bamba, les enseignants volontaires assiègeront la préfecture de Man jusqu’à ce que leurs revendications aboutissent.
Doumbia Balla Moïse
(Régions des Montagnes)
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