Célébration: La Convention de la Société civile ivoirienne (CSCI) rend hommage à Wangari Maathaï

Côte d’Ivoire / Célébration : La Convention de la Société civile ivoirienne (CSCI) rend hommage à Wangari Maathaï

Un grand portait encadré et accroché en haut au fond de la grande salle de réunion, avec l’écriteau : « Prix Nobel de la Paix 2004 ». Une cinquantaine de personnalités, acteurs de la société civile et des journalistes. Et pour couronner le tout, un bocal avec un plant d’arbre posé sur la table de séance. La cérémonie a été sobre, mais très émouvante. La Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) a rendu ce vendredi 14 octobre, à son siège à Cocody, un vibrant hommage à la Kényane Wangari Mutu Maathaï, décédée le 25 septembre 2011 à l’âge de 71 ans. Par cette modeste rencontre publique, Dr. Patrick N’Gouan, Coordonnateur national de la CSCI, ses collaborateurs et ses pairs ont voulu célébrer cette écologiste et défenseur des droits de la femme, affectueusement baptisée « Dame Nature » ou « la Femme des arbres » pour son action universelle en faveur de la protection de l’environnement, du cadre de vie, de l’équilibre climatique et de la biodiversité. Des témoignages rendus en son honneur et pour son mérite, on retiendra que Dr. Wangari Maathaï est la première femme à avoir décroché un Doctorat (en Zoologie, Professeur à l’Université de Nairobi ou elle enseignait la même discipline et l’anatomie vétérinaire) dans toute l’Afrique de l’Est. Promise à une brillante carrière universitaire et certainement de ministre, cette passionnée de l’environnement va plutôt se lancer dans le reboisement et le planting d’arbres à travers son Organisation non gouvernementale (ONG) dénommée « Green Belt Movement » (le mouvement de la ceinture verte), créée en 1977.

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Au bout du compte, Dr. Wangari Mutu Maathai plantera au plus bas mot plus de 30 millions d’arbres dans son pays natal, le Kenya, et dans plusieurs pays africains et dans le monde. Toute son œuvre en faveur des générations d’aujourd’hui et à venir a été récompensée d’une cinquantaine de distinctions honorifiques internationales, dont le couronnement a été le célèbre Prix Nobel à elle décernée en 2004. « Dr. Wangari Mutu Maathai est la première femme africaine à être distinguée par ce prix. Mieux, depuis la création du Nobel en 1901, c’était la première fois que ce prix était attribué à quelqu’un qui œuvre dans le domaine de l’environnement et de l’écologie. Tous les autres Nobel ont été honorés pour leurs actions en faveur des droits de l’homme ou de lutte pour les liberté civiques. C’est quelques années après Dr. Wangari, précisément en 2007 que l’ancien vice-président américain Al Gore a été reçu le prix Nobel pour sa lutte contre le réchauffement climatique. Donc le mérite de Dr. Wangari est à saluer par tous », a exprimé Dr. Patrick N’Gouan. Le Coordonnateur national de la Convention de la Société Civile Ivoirienne s’est insurgé contre la « déforestation sauvage » de notre pays. « En 1960, la Côte d’Ivoire avait 15 millions d’hectares de forêt pour 3,5 millions d’habitants. En 2011, notre pays se retrouve avec moins de 3 millions de forêt pour 22 millions d’habitants. C’est un véritable génocide environnemental que nous condamnons vigoureusement », a protesté Dr. N’Gouan. Il a engagé les Ivoiriens à reverdir la Côte d’Ivoire en plantant plus de 15 millions d’arbres à l’horizon 2040. Afin de « sauver les générations futures », a plaidé le premier responsable de la CSCI.

Source : Service de Communication de la CSCI

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