Doumbia Major, président du Congrès Panafricain pour le Renouveau (CPR) a échangé hier sur le réseau social ‘’Facebook’’, avec les militants et sympathisants de son parti. L’enjeu consiste à tâter le terrain pour sa candidature.
Doumbia Major présentera une liste aux législatives à venir, dénommée ‘’liste du changement positif’’. Le changement positif qu’il veut incarner, rencontre l’assentiment d’autres formations politiques et organisation de la société civile. ‘’Il y aura des coalitions avec le MFA, avec le CRI et d’autres indépendants qui ont décidé de se joindre à la liste du changement positif”, confie-t-il. Pour lui, un représentant du peuple à l’hémicycle ne doit pas jouer le rôle de figurant. Il doit être acteur du développement de la vie sociale. “Les candidats au poste de député de la liste que conduit Doumbia Major s’engagent à verser 40% de leurs salaires de base aux citoyens sans emploi, aux étudiants et aux mères isolées et au femmes pauvres. Cette contribution sociale exceptionnelle sous forme d’actions solidaires vis-à-vis du peuple est ce qui fait notre différence”, a-t-il ajouté. Pour marquer ce changement, Doumbia Major compte briguer un poste de député dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire, Yopougon. Et ce, afin de proposer des lois à l’Assemblée nationale. A savoir, un volet unité nationale qui comporte la loi d’amnistie et la pénalisation de toutes les formes d’exclusion, de discrimination ethnique et religieuse, la loi sur la bancarisation obligatoire. “La loi sur le revenu minimum vital : car les personnes qui ne travaillent pas indépendamment de leur volonté, ont le droit à la vie , elles doivent donc bénéficier d’un revenu minimum vital que l’ Etat peut monnayer contre des travaux d’intérêt général. Les handicapés doivent automatiquement bénéficier de ce revenu et les vieux très pauvres doivent recevoir un minimum vieillesse, car le droit à la vie est un droit que nous devons faire respecter en Côte d’Ivoire. Les citoyens de notre pays ne doivent plus être livrés à la mendicité en cas de crise de l’emploi’’, a-t-il expliqué, à la suite d’une question laissée par une internaute.
K. Hyacinthe
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