Il y a deux ans, la famille Obiang Nguema avait déjà été pointée du doigt pour sa fortune et ses biens de luxe : une villa à Malibu de 35 millions de dollars américains – 17 milliards de francs CFA –, un jet privé, des Ferrari ou encore Rolls Royce.
Rebelote aujourd’hui, puisque la justice française a procédé à la saisie de 11 véhicules de luxe appartenant à la famille du président guinéen dans le cadre de l’enquête sur les « Biens mal acquis ». Bugatti, Ferrari, Rolls Royce, Bentley, Porsche, Maserati ou encore Aston Martin : des voitures valant parfois plusieurs millions d’euros ont été saisies.
La Guinée Equatoriale a réagi sur Le Monde à travers ses avocats, s’indignant contre ce qu’elle a considéré comme une atteinte à sa souveraineté : « La République de Guinée équatoriale, par la voix de ses avocats, élève la plus vive protestation face aux atteintes caractérisées à sa souveraineté qui se déroulent sous couvert d’une instruction judiciaire, volontairement médiatisée par des associations dont la légitimité reste à démontrer ».
Un geste de la France applaudi par les associations et ONG qui ont déposé de nombreuses plaintes contre Paul Biya, Obiang Nguema, Denis Sassou Nguessou et feu Omar Bongo pour détournements de fonds. Ces dernières attendent plus d’implication de la France qui est souvent liée aux activités des chefs d’Etat africains.
Il y a deux ans, Paul Biya s’était offert des vacances à 800000 euros – 525 millions de francs CFA – en louant 43 chambres dans un hôtel à La Baule. Il y a deux semaines, l’avocat Robert Bourgi affirmait avoir transporté des valises d’argent pour de l’Afrique vers de hauts placés français.
bonaberi.com
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