Par Connectionivoirienne.net| La Rédaction
Les 600 policiers et gendarmes des Ex fafn formés à la suite des accords de Pretoria dénommés « promotion UNpol » sont très inquiets pour leur avenir. Dans un document à la presse dont Connectionivoirienne.net a recu copie, ceux des membres de cette promotion basés dans le département d’Abengourou ont exprimé leur désarroi de se voir « jeter aux oubliettes » pendant que des volontaires de la dernière heure sont mieux lotis. Dans ce document ces soldats, qui disent avoir combattu pour la libération de la Côte d’ivoire au cours de la période post-crise en appellent au chef de l’État afin que leurs efforts soient récompensés. Selon eux, la formation qu’ils ont reçue n’a rien à envier à celle subie par les Ex-fds dans les écoles de police et de gendarmerie. La preuve est qu’ils ont souvent été félicités lorsqu’ils ont participé à la sécurisation des élections dans le cadre du CCI ou encore lors des audiences foraines. Sans parler des brigades mixtes et des missions menées avec les forces onusiennes où ils se sont distingués par leur savoir faire. « Nous ne demandons ni le ciel ni la terre à qui que se soit mais seulement qu’on nous intègre rapidement puisque l’ex-Président [Laurent Gbagbo/Ndlr] avait déjà signé nos décrets avant les élections et ce dans le cadre des accords de Ouagadougou. Nous sommes les premiers volontaires FAFN pour l’armée nouvelle et personne ne parle de notre situation. » font-ils remarquer. Ces volontaires qui disent accepter de renoncer à leurs arriérés de primes si les autorités font face à leur intégration se disent meurtris car laissés pour compte. « Nous avons combattu auprès des chefs de guerre jusqu’à Abidjan et aussi à Bouna comme à Man. Certains de nos camarades étaient des chefs de groupes de combats. Certains ont été blessées à Abidjan et aujourd’hui continuent de souffrir de leurs blessures. D’autres ont été tués au combat» conclue le document.
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