Les exclusivités de connectionivoirienne sur l’élection à la FIF
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C’est à la demande de hauts cadres de l’administration en Côte d’Ivoire qui n’ont rien à voir avec la gestion des clubs et du football, mais qui ont cru que leur position pourrait influencer le scrutin, que le premier ministre Guillaume Soro a plaidé le retrait de la candidature de Salif Bictogo. Redoutant et pressentant une défaite prévisible dans les urnes qui sera très honteuse selon eux, pour l’État ivoirien. Mais qui sont-ils pour s’identifier à l’État ? Bamba Cheick Daniel directeur de cabinet du ministre de l’intérieur [membre de la Comission Eléctorale Indépendante CEI], Abinan Pascal DG des impôts [qui a osé traiter Salif Bictogo de n’importe qui], Arhur Alloco DG de l’Atci et époux de Nicole Diallo, ex Madame Yves Zogbo Junior Kaloua Zagadou, petite sœur de Sidi Diallo, Malick Toé conseiller spécial de Soro Guillaume [fils d’Idrissa Toé, garde de corps d’Houphouët] et bien d’autres, font tout pour éviter d’aller aux vraies élections.
Même s’il a pris soin de préciser qu’il n’agit pas au nom du chef de l’État qui prône un scrutin ouvert et est embarrassé par l’activisme de ses proches, l’implication personnelle et directe de Guillaume Soro dérange, d’autant plus que la sagesse et la réalité du terrain recommandent que ce soit Sidi Diallo qui se retire. D’ailleurs le concerné a fait savoir qu’il se retirera in extremis pour éviter l’humiliation de la défaite dans les urnes si les pressions échouent. Approché par Amon Tano, beau-frère de Sidi Diallo qui a épousé sa cousine, une fille Yacé Philippe, le ministre Adama Bictogo a dit qu’il n’est pas concerné par le football en Côte-d’Ivoire et l’élection. Même s’il est resté poli et respectueux avec Guillaume Soro, Salif Bictogo n’a pas fait comme Anouma. Il s’est donc rendu à Yamoussoukro pour poursuivre sa campagne après l’entretient avec le Premier ministre.
Hervé Coulibaly
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