Abidjan, 03 sept (AIP) – Le ministre des Transport, Gaoussou Touré a fait lever une vingtaine de barrages illégaux sur diverses voies de l’intérieur du pays, au cours d’une mission de contrôle de la fluidité routière qu’il a effectuée du 20 au 27 août.
Selon un communiqué de presse du ministère, malgré la grande fermeté du gouvernement de lutter contre le racket et assurer la fluidité routière en n’autorisant que 33 barrages sur toute l’étendue du territoire national, la prolifération des barrages illégaux demeure une réalité sur les routes.
Gaoussou Touré a pu se rendre compte que des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), de la gendarmerie, de la police et des douanes continuent de dresser des postes de contrôle anarchiques, plombant ainsi l’économie nationale.
« D’Abidjan à Bouna et de Bouna à Odienné, en passant par Abengourou, Agnibilékrou, Bondoukou, ensuite Bongouanou, Dimbokro, Yamoussoukro, Sinfra, Issia, Duekoué, Man et Touba, le ministre des Transports a démantelé sur son chemin une vingtaine de barrages illicites », souligne le communiqué de presse.
Selon le texte, les transporteurs trouvés sur place ont témoigné être obligés de débourser de l’argent à chaque poste de contrôle, des sommes variant entre 200.000 FCFA et 300.000 FCFA pour les gros camions. Des taxes illicites que les responsables locaux des FRCI disent reverser à ‘’la Centrale’’, la caisse des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) qui officiellement, n’existe plus depuis la fin de la crise postélectorale marquée par le retour de l’unicité des caisses de l’Etat.
(AIP)
cmas
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