Côte d’Ivoire: Les trois officiers français arrêtés sont libres (vidéo)

Le commandant Wattao (à droite) accueille à la caserne de la Garde Républicaine à Treichville (Abidjan) d'anciens soldats de Laurent Gbagbo le 15 avril 2011 SIPA

Libération des trois officiers français arrêtés

France-Soir

Contacté à 13H30 (heure française), l’adjoint à l’attaché de la Défense de l’ambassade de France à Abidjan avait confirmé la libération des deux premiers officiers en refusant d’apporter plus de précision quant aux conditions d’arrestation, de détention et de libération.

FranceSoir.fr a pu prendre contact avec l’un d’eux vers 14 heures (heure française). Celui-ci a confirmé sa libération tout en refusant de confier les circonstances de sa détention. “Ce n’est rien, il ne s’est rien passé de grave”, a-t-il tenu à préciser.

Pourtant, selon nos informations, l’arrestation dans la journée de samedi des deux Français dans le quartier de Biétry à Abidjan par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, dirigées par Issiaka Ouattara, dit Wattao, se serait déroulée violemment. Refusant de se laisser interpeller par les forces de sécurité l’un des deux hommes aurait été “brutalisé” alors qu’il tentait de se défendre, selon un témoignage.

Confirmant cette version des faits, l’officier concerné par l’agression des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire se serait rendu auprès des services de police pour faire enregistrer dimanche 21 août une plainte pour “arrestation arbitraire”, “mauvais traitement” et “vol de numéraire”.
“Atteinte à la sûreté de l’Etat” ou arrestation arbitraire ?

Les motifs de l’arrestation par les FRCI sont troubles. Les deux anciens officiers auraient été arrêtés pour “atteinte à la sûreté de l’Etat” par l’armée ivoirienne au domicile d’un Français alors qu’ils étaient en train de faire visiter ce domicile. Emmenés de force à la Garde Républicaine ils n’en sont sortis libres que plusieurs heures plus tard après d’intenses tractations entre l’ambassade de France et le gouvernement d’Alassane Ouattara. Aucun motif d’inculpation n’a été retenu contre eux. Il s’agirait selon un journaliste sur place d’une “détention arbitraire comme les FRCI ont coutume de les multiplier ces temps-ci”.

Le troisième, un ancien adjudant de la Légion, aurait été interpellé pour les mêmes motifs par les forces de sécurité tenues par le commandant Wattao au sortir de l’aéroport international Houphouët-Boigny à Abidjan en fin d’après-midi. Il est sorti libre dimanche 21 août sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre lui, à l’instar des deux autres.

Les trois hommes experts en sécurité et responsables de sociétés travaillaient pour un Français installé sur place. Les deux officiers libérés auraient été porteurs d’une importante somme d’argent qui n’aurait pas été restituée à leur libération comme le confirmerait le troisième motif de la plainte.

Depuis plusieurs semaines, l’ONU et différentes ONG comme Human Rights Watch, Amnesty International et International Crisis Group ne cessent d’alarmer la communauté internationale et le pouvoir ivoirien au sujet de la poursuite d’exactions en Côte d’Ivoire.

Le troisième ancien militaire français arrêté arbitrairement par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) samedi 20 août à Abidjan en Côte d’Ivoire a été libéré dimanche 21 août dans la journée. Les deux autres anciens officiers violemment arrêtés samedi avaient été libérés dans la nuit. L’un d’eux, ancien colonel de la gendarmerie, aurait porté plainte pour “arrestation arbitraire”, “mauvais traitement” et “vol de numéraire”.


……………..

Côte d’Ivoire : Libération de deux des trois officiers français arrêtés

Deux des trois anciens militaires Français arrêtés samedi 20 août à Abidjan en Côte d’Ivoire ont été libérés cette nuit. L’un d’entre eux aurait été brutalisé par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) .Il s’agit de deux anciens colonels de l’armée.

Contacté à 13H30 (heure française), l’adjoint à l’attaché de Défense de l’ambassade de France à Abidjan a confirmé leur libération en refusant d’apporter plus de précision quant aux conditions d’arrestation, de détention et de libération des deux officiers retraités.

FranceSoir.fr a pu prendre contact avec l’un d’eux peu après. Celui-ci a confiirmé sa libération tout en refusant de confier les circonstances de sa détention. “Ce n’est rien, il ne s’est rien passé de grave”, a-t-il tenu à préciser.

L’un des deux hommes aurait été “brutalisé”

Pourtant, selon nos informations, l’arrestation dans la journée de samedi des deux Français dans le quartier de Biétry à Abidjan par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, dirigées par Issiaka Ouattara, dit Wattao, se serait déroulée violemment. Refusant de se laisser interpeller par les forces de sécurité l’un des deux hommes aurait été “brutalisé” alors qu’il tentait de se défendre, selon un témoignage.

Les motifs de l’arrestation sont troubles. Ils auraient été arrêtés pour “atteinte à la sûreté de l’Etat” par l’armée ivoirienne. Emmenés de force à la Garde Républicaine ils n’en sont sortis libres que plusieurs heures plus tard après d’intenses tractations entre l’ambassade de France et le gouvernement d’Alassane Ouattara. Aucun motif d’inculpation n’a été retenu contre eux. Il s’agirait selon un journaliste sur place d’une “détention arbitraire comme les FRCI ont coutume de les multiplier ces temps-ci”.

Le troisième, un ancien adjudant de la Légion, aurait été interpellé pour les mêmes motifs par les forces de sécurité tenues par le commandant Wattao au sortir de l’aéroport international Houphouët-Boigny à Abidjan en fin d’après-midi. Pour l’heure, FranceSoir.fr n’a pu obtenir aucune nouvelle de cet homme.

Les trois hommes travaillaient pour un Français installé sur place. Les deux officiers libérés auraient été porteurs d’une importante somme d’argent qui n’aurait pas été restituée à leur libération.

Depuis plusieurs semaines, l’ONU et différentes ONG comme Human Rights Watch, Amnesty International et International Crisis Group ne cessent d’alarmer la communauté internationale et le pouvoir ivoirien au sujet de la poursuite d’exactions en Côte d’Ivoire.

Par Antoine Kowalski
francesoir.fr

…………………………………

Côte d’Ivoire: Trois Français auraient été arrêtés et malmenés
Trois français auraient été arrêtés à Abidjan en Côte d’Ivoire samedi 20 août. Tous les trois sont d’anciens gradés de l’armée française. L’un d’entre eux aurait été brutalisé par les FRCI

Selon des informations obtenues par FranceSoir.fr, trois Français auraient été arrêtés à Abidjan en Côte d’Ivoire samedi 20 août. Deux anciens officiers et un ancien sous-officier ont été interpellés dans des conditions encore troubles à cette heure. Les deux premiers auraient été arrêtés dans le quartier de Biétry par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, dirigées par Issiaka Ouattara, dit Wattao. Selon le témoignage recueilli par FranceSoir.fr l’un des deux gradés aurait été brutalisé par les hommes de Wattao. Le troisième, un ancien légionnaire, adjudant, aurait été interpellé par les mêmes forces de sécurité au sortir de l’aéroport international Houphouët-Boigny à Abidjan en fin d’après-midi. Ils auraient été conduits à la caserne de la Garde Républicaine.

Les trois hommes auraient été arrêtés selon nos informations pour “atteinte à la sûreté de l’Etat”. Les trois, deux anciens colonels, et un adjudant, travaillaient pour un Français installé sur place.

Depuis plusieurs semaines, l’ONU et différentes ONG comme Human Rights Watch, Amnesty International et International Crisis Group ne cessent d’alarmer la communauté internationale et le pouvoir ivoirien au sujet de la poursuite d’exactions en Côte d’Ivoire.

Par Antoine Kowalski

C’est sur France Soir !

Commentaires Facebook

Les commentaires sont fermés.