Réunion du Comité Central du FPI: forte mobilisation malgré les Finances asséchées

Par Louty (L.G.) avec A.A.| Connectionivoirienne.net

Le Front Populaire ivoirien (FPI) vient de terminer ce samedi à Abidjan, son premier Comité Central de l’après Mamadou Koulibaly au siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD –  Fédération de partis et d’organisations de la société civile proche de Laurent Gbagbo, Ndlr). Le parti a d’abord pris acte de la démission de son président intérimaire Mamadou Koulibaly. Une nouvelle direction intérimaire a par la suite été nommée. Elle est officiellement dirigée par Miaka Ouretto Sylvain, le nouveau président du parti. Laurent Akoun en occupe le poste de Secrétaire Général pendant que le Secrétariat Général adjoint échoit à Marie Odette Lohourougnon. La mobilisation était “exceptionnelle” pour ces temps de misères, plus de 200 participants ont été en effet comptés. Des « revenants » étaient présents. Eugène Djué, Demba Traoré (ex VITIB), Agoh Marthe première vice présidente de l’Assemblé Nationale, député de Bingerville avaient pris place dans la salle, tandis qu’Odette Sauyet était absente.

Coté finance par contre, la moisson fut maigre. Seulement 700.000 Fcfa (mille Euros) ont pu être récoltés. Est-ce une stratégie visant à clouer le bec à tous les détracteurs qui pensent que les frontistes ont pillé les caisses de l’État de Côte-d’Ivoire ? Le gèle de leur avoir aurait-il eu un tel impacte négatif sur les bourses des pontes de l’ancien régime ? Tout au plus, les ex ministres Amani N’guessan, Alphonse Douaty et Danon Djédjé n’ont pu donner que la modique somme de 5000 FCFA chacun, comme participation. L’ex gouverneur de la ville d’Abidjan, Amondji Pierre que certaines langues soupçonnent d’avoir financé la campagne électorale de Laurent Gbagbo en 2000, à hauteur de plusieurs milliards de FCFA, n’a pu cotiser que 2000 FCFA (trois euros).

“Malgré tout”, les objectifs restent selon les « camarades » présents les mêmes. A savoir, la libération de tous leurs camarades de parti emprisonnés et la remise sur pied du parti, fortement affaibli après la chute de son fondateur et ex Chef de l’État, Laurent Gbagbo.

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