Amnesty International doit rendre public, cette semaine, un rapport sur la Côte d’Ivoire. Fruit d’enquêtes et d’entretiens menés entre janvier et avril 2011 à Abidjan et dans l’ouest du pays, ce document dressera le bilan des violences de ces six derniers mois. « Les conclusions sont accablantes. Elles font état de graves violations et atteintes des droits humains, de violations graves du droit humanitaire, de crimes de guerre et, dans certains cas, de crimes contre l’humanité », annonce déjà l’ONG, qui évoque aussi des violences sexuelles. Selon Amnesty, « la situation reste extrêmement préoccupante », les partisans avérés ou supposés de Laurent Gbagbo faisant toujours l’objet de « harcèlements et de violations graves de leurs droits humains, notamment dans l’ouest ». « Sans justice ni réparations pour les victimes d’aujourd’hui comme d’hier, les appels à la réconciliation lancés par le président Ouattara resteront lettre morte et risquent de faire le lit de violations et de vengeances futures », met en garde l’ONG.
humanite.fr
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