Hamed Bakayoko, ministre de la Communication veut la fin des « médias de la haine »

Communication / Hamed Bakayoko: “LES MÉDIAS DE LA HAINE EN COTE D’IVOIRE, C’EST FINI”

C’est la salle de conférences du ministère de la Communication, sise à la Tour C (22e étage) de la Cité administrative du Plateau qui a abrité cette séance de travail entre le ministre de l’Intérieur, délégué à la Communication et aux Ntic, Hamed Bakayoko, et ses collaborateurs du cabinet, des directeurs et chefs de service, et des responsables des structures rattachées, hier.Il s’est agi, pour le ministre d’opérer, après ses visites, il y a deux semaines, à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) et à Fraternité Matin, une prise de contact direct avec ses plus proches collaborateurs.

Et de les instruire des dispositions à prendre dans le cadre de la normalisation du pays, consécutivement à la crise post-électorale, d’une part, et de les engager à œuvrer à une couverture médiatique optimale de l’investiture du Président Alassane Ouattara, le 21 mai prochain à Yamoussoukro.

Aussi, Hamed Bakayoko n’y est-il pas encombré de fioritures pour dire à ses collaborateurs qu’ils doivent garantir la posture d’une «politique de communication qui accompagne les enjeux de la réconciliation, de la reconstruction et de la paix». C’est pourquoi, les engage-t-il à «rester en rapport permanent avec les médias d’Etat pour qu’ils soient au niveau des attentes des populations». Et d’ajouter: «Les médias de la haine en Côte d’Ivoire, c’est fini !». Le ministre argumente: «Il ne s’agira pas, pour Fraternité Matin et la Rti, de quitter un camp pour aller à l’extrême. Ces médias appartiennent à tous les enfants de ce pays et non à un camp». Puis de confier que dans la crise qu’a traversée le pays, «personne n’est gagnant, tout le monde en paie le prix».

Au-delà, et profitant de la brûlante actualité, le ministre de la Communication exhorte tout son département à «se remobiliser, à se mettre au travail, en état de veille pour la parfaite prise en charge de tous les journalistes qui viendront du monde entier pour la couverture de la cérémonie d’investiture du Président». Notamment au plan «des accréditations, de la logistique», étant entendu, à l’en croire, que «la demande est très forte et témoigne de la dimension internationale» que revêt cet évènement.

Répondant par la même occasion aux doléances exprimées par le directeur de cabinet, Anoma-Kanié Léandre, le ministre a improvisé un briefing avec le directeur administratif et financier, le régisseur et les membres du cabinet. En outre, il a requis «un point quotidien de la situation» au niveau de la préparation médiatique de l’investiture.

Pour le reste, Hamed Bakayoko qui affirme que le volet sécuritaire sera garanti, a voulu partager avec la grande famille de la communication des nouvelles valeurs et missions dont chaque membre devrait se sentir investi: «être à l’heure au travail, travailler avec rigueur et sérieux».

RÉMI COULIBALY
Fraternité Matin

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