L’après Gbagbo
…commence à la LMP sous fond de rivalité et de tentative de positionnement. Si Affi N’Guessan semble tenir la maison pour le moment, il faudra compter avec Mamadou Koulibaly et bien d’autres, pour un débat de fond sur le retour aux vraies valeurs du FPI…avant l’an 2002. Le temps de l’autocritique viendra. En attendant Eugène Djué s’est démarqué de Blé Goudé le va-t-en guerre, en appelant les patriotes à déposer les armes. Il a lancé au Premier ministre Guillaume Soro un appel à sécuriser les patriotes. Pour sa part en appelant le gouvernement Ouattara à libérer Laurent Gbagbo et à ouvrir des discussions pour une vraie réconciliation nationale, Pascal Affi N’Guessan a implicitement pris acte du nouveau rapport de force, et de l’autorité de Ouattara. Seul Blé Goudé tente encore de semer le doute. LMP et FPI sont déjà à l’épreuve de l’après Gbagbo. Ceux qui ont incarné et porté le parti dans la crise jusqu’au bout (à la chute), peuvent-ils toujours rester à la tête, sans rendre compte ? Peut-on continuer sans rendre compte ? Faut-il exiger la solidarité et la mobilisation autour du chef, sans faire une autocritique ? Doit-on passer tout par pertes et profits et continuer comme si rien ne s’était passé ? Comme si malgré ce qu’il y a à reprocher à la France, aux « rebelles », la LMP est au dessus de tout soupçon ? Des voix encore basses pour le moment réclament déjà des réunions des instances du parti (dès que possible au niveau de la sécurité des cadres et responsables). Un parti qui a été piloté à vue pendant trop longtemps, sans congrès, sans concertations permanentes de la base et des militants. Voilà un grand débat en perspective que les Ivoiriens seront ravis de suivre…
Connectionivoirienne.net
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