Il y’a près de deux mois, j’avais écrit un article dans lequel j’appelais SEM Alassane Dramane Ouattara, Président de la république de Côte d’Ivoire à privilégier l’option militaire s’il voulait vraiment se mettre au travail pour le peuple ivoirien. Mais de par sa nature d’homme de paix et de dialogue, le président a accepté toutes sortes de médiation en attendant le bon vouloir de Laurent Gbagbo qui a pourtant lamentablement perdu les élections. Et voilà, la situation qui ne cesse de se dégrader avec son décompte macabre chaque jour que Dieu fait. L’ONUCI de son côté ne fait que condamner ou regretter alors que leur rôle premier est de protéger tous les civils qui se trouvent sur le territoire ivoirien. Alors le camp Gbagbo se sent pousser des ailes. Gbagbo et son clan n’hésitent plus à utiliser des armes lourdes (obus, roquettes, …) contre le peuple sous les yeux et la barbe de l’Onuci et de la force Licorne. Le nombre de victimes est passé de dizaines à centaines et bientôt à milliers. Jusqu’où faut-il aller dans les tueries gratuites pour que les Nations Unies comprennent que le pays est en guerre civile et qu’il faut utiliser la force légitime pour protéger le peuple et surtout neutraliser la cause du mal : Gbagbo ? Pourquoi attendre qu’on tue avant de réagir ? A toutes les forces étrangères, vous n’êtes pas en Côte d’Ivoire pour jouer « le médecin après la mort ». Si vous ne pouvez pas aider le peuple ivoirien à vivre paisiblement chez lui alors vous n’avez plus de raisons à rester sur notre sol. Comment se fait-il que l’ONU supervise tout le processus électoral, finance une bonne partie (l’élection la plus chère au monde), certifie le résultat final (conforme à la volonté du peuple ivoirien) et croise ensuite les bras et laisse le peuple souffrir le martyre, se faire tuer par des mercenaires, des miliciens à la solde du perdant ? Alors qu’au même moment, en deux temps trois mouvements, l’ONU autorise des frappes sur la Lybie où il n’ya pas eu d’élections ? Quand à la CEDEAO, il est temps de joindre l’acte à la parole. L’heure n’est plus à la négociation. On ne négocie pas avec des gens sans loi, ni foi et qui ne respectent jamais leurs paroles. Si vous voulez que Gbagbo parte de lui-même, dites directement au Président Ouattara qu’il ne sera jamais au palais. N’oubliez pas qu’au tout début et même avant l’élection monsieur Gbagbo avait dit devant cameras qu’il ne laisserait jamais monsieur Ouattara devenir président de notre pays. J’espère qu’après cette réunion qui commence ce mercredi 23 mars 2011, vous allez donner l’ordre à l’ECOMOG d’atterrir déjà à Bouaké. Tant que Gbagbo et son clan ne verront pas une vraie menace sur leurs têtes, ils s’accrocheront au pouvoir même s’il faut pour cela tuer tous les ivoiriens qui ont voté pour monsieur Ouattara. Ne restez pas les bras croisés pour faire le décompte macabre à la fin comme au Rwanda ou en Somalie. Le peuple libre et souverain de Côte d’Ivoire a voté démocratiquement, vous avez le devoir de faire respecter son choix. Et s’il faut passer sur le corps de monsieur Gbagbo, alors qu’il en soit ainsi !
Vive le peuple libre et souverain de Côte d’Ivoire
Vive le Président Alassane Dramane Ouattara
Vive la Côte d’Ivoire, une et indivisible
Waga AGOU, écrivain, Patriote
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