En 2002 il y a eu Boga Doudou, Dagrou Loula etc. d’une part. D’autre part il ya eu le docteur Benoît Dakoury, Camara H, Marcellin Yacé, Téhé Émile etc. C’était de grosses victimes collatérales de l’attaque de 2002. Mais depuis le 28 novembre 2010 et la défaite électorale de Laurent Gbagbo, on a l’impression que ce sont les petites gens, les anonymes, les soldats inconnus qui meurent. Est-ce pour cela que chaque camp refuse de faire des concessions ? Faudra-t-il que des personnes de notoriété soient assassinées pour que les Ivoiriens prennent enfin conscience des risques réels de guerre civile? Le temps d’arrêter cette folie est arrivé. On n’a pas besoin de tuer Drogba, djah Blondy, Meiway, Gbagbo, Ouattara pour avoir la paix en Côte-d’Ivoire. On n’assassine pas Voltaire avait dit De Gaulle. Si Didier Drogba avait pris position pour Gbagbo ou Ouattara, imagine-t-on qu’il ne puisse plus circuler dans son pays et que ses biens soient détruits ? Allons-nous détruire les biens d’Alpha ? Non, non et non ! On n’assassine pas Drogba ou Alpha et on ne méprise pas le talent malgré cette crise idiote qui est véritablement le moment des médiocres, des gens qui n’aiment pas les Ivoiriens et Ivoiriennes, qui n’aiment pas le pays. Le temps de se ressaisir est encore possible pour tous les acteurs et en particulier pour Laurent Gbagbo. Il est allé loin, loin, trop loin…
Hervé d’Anvers
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