A Abidjan – Les pillages et destructions de biens des personnalités proches du nouveau Chef de l’état ivoirien, Alassane Ouattara continuent au nez et à la barbe de la soldatesque de Laurent Gbagbo. La haute direction du Front Poplulaire ivoirien en serait complice.
Ils étaient ce jeudi matin vers 8h, une cinquantaine dont certains puissamment armés arrivés à Cocody Djibi II où se trouve le cabinet politique du Président de l’UDPCI, Docteur Albert Mabri Toikeuse.
Conduits par KOFFI SERGE, JEAN YVES DIBOPIEU (Tous deux des ex SG de la FESCI milice étudiante proche de l’ancien pouvoir), AMOUZOU du Bureau National de la FESCI et un certain YLÉ YODEMIN SERGE qui servait en fait d’indicateur à la foule, qui a été grossie au passage par les éléments du parlement du terminus des lignes 81-82.
Malgré l’opposition du « pauvre gardien » du quartier qui a été copieusement battu, les désœuvrés « patriotes » s’en sont pris au cabinet du président de l’UDPCI détruisant tout sur leur passage. C’est à bord de plus de dix taxis qui ont fait plusieurs aller et retours que les biens ont été emportés. L’un des taxis immatriculé 7032 ER 01 avait à son bord des éléments armés. Malgré les nombreux appels des habitants du quartier et du président des riverains, ce n’est que vers 10h 30 donc 2 heures après l’arrivée des casseurs, que six éléments de la police sont arrivés sur les lieux pour faire un constat…
Quelques uns des biens volés ont été retrouvés exposés au parlement du terminus 81-82 où les assaillants du jour s’étaient retirés pour concertation. La consternation est grande a la Djibi 2, le président du quartier a promis convoquer en urgence une réunion sur le volet sécuritaire car les membres du comité d’auto-défense auraient participé a cette opération de délinquants. Après donc sa résidence à la riviera III qui a été attaquée puis incendiée c’est au tour de son cabinet politique d’avoir les mêmes visiteurs…Les militants du RHDP mais aussi toute la Côte-d’Ivoire semblent assister impuissants aux attaques et pillages des domiciles des cadres proche de la majorité sortie des urnes le 28 novembre dernier. Pour combien de temps encore assisteront-ils les bras croisés ?
Une correspondance particulière de DATO Gnokoa
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