Combats aux mortiers à Abidjan, au moins 15 soldats pro-Gbagbo abattus

Ce soir les tirs aux mortiers continuent à Abobo. Ces tires se sont intensifiés vers le PK 18. Quelques témoins joints depuis leurs domiciles ou cachettes, affirment que la situation est confuse. D’autres sources annoncent que les soldats encore fidèles au clan Gbagbo auraient été repoussés et auraient perdu au moins 15 éléments, du matériel roulant, des armes et des minutions en grande quantité.

Côte d’Ivoire – Des combats à l’arme lourde signalés ce mardi à Abobo Pk 18

Selon des habitants joints ce mardi par téléphone, des combat intenses ont lieu depuis ce matin dans les environs du PK18 à Abobo. Le Pk18 est un sous quartier d’Abobo, grande commune au Nord d’Abidjan (Capitale économique de la Côte d’Ivoire). Des tirs à l’arme lourde et automatique sont rapportés. Selon ces mêmes habitants le bilan provisoire est de 3 morts et de nombreux blessés. Un important contingent de troupes d’élites de la garde républicaine de Laurent Gbagbo et de la Brigade anti-émeute (BAE) est signalé sur les lieux.

Plus d’infos suivront
Connectionivoirienne.net

Côte d’Ivoire : Poursuite des tirs à Abobo et à Koumassi, deux communes d’Abidjan, favorables au président Ouattara

APA – Abidjan, (Côte d’Ivoire), Des tirs à l’arme lourde ont été de nouveau entendus mardi en fin de matinée à Abobo (nord d’Abidjan) et à Koumassi (sud d’Abidjan) où des heurts entre des partisans du président Alassane Ouattara et Forces de défense et de sécurité (FDS) restées fidèles au président sortant Laurent Gbagbo ont fait la veille sept morts, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne

Au sud d’Abidjan dans la commune de Treichville, des manifestants pro Ouattara tentent depuis mardi matin de dresser des barricades alors que l’armée de M. Gbagbo, essayaient de les disperser à balles réelles selon des témoins contactés par .APA

Les mêmes sources ont précisé qu’à Treichville, « tôt ce matin les forces de l’ordre ont procédé à des rafles et arrestations dans les domiciles ».

« Si pour le moment on ne dénombre aucune victime, il est évident qu’à cette allure le génocide d’hier risque de se répéter » a renchérit Marc Dally, habitant de Treichville qui abrite le camp de la garde républicaine, considérée comme le « soutien indéfectible » de Laurent Gbagbo au sein de l’armée régulière ivoirienne.

Dans la Commune de Koumassi, non loin de Treichville, un rassemblement des partisans du président Ouattara a été avorté par des soldats acquis à la cause de M.Gbagbo.

« Les FDS ont cédé leurs places à des personnes habillées en tenue civile venues dans des véhicules 4×4 portant des cagoules et des brassards oranges » a explique à APA un autre témoin.

« Ils sont là depuis hier à 19h00 (locales GMT). Nous ignorons tout d’eux parce qu’ils ne disposent d’aucun signe prouvant qu’ils sont des agents de sécurité » a-t-il poursuivit, ajoutant que « la situation nous inquiète ».

A Abobo, dans le nord d’Abidjan, des tirs ont été également entendus dans le secteur N’dotré. Des informations font état de ce que des jeunes d’Anyama, ville située au nord d’Abobo tentaient de rallier leurs camarades d’Abobo afin de faire « mouvement » vers le centre d’Abidjan.

A Treichville (sud d’Abidjan), « 3 personnes ont été tuées par balles dont 01 avec une lance roquette » alors qu’à Yopougon (ouest d’Abidjan) 2 personnes ont tuées par balles.

Depuis samedi, à l’appel du camp du président Alassane Ouattara, les Ivoiriens tentent de mener leur « révolution » à l’instar des Tunisiens et des Egyptiens qui ont fait chuter récemment, à travers des manifestations de rues, les régimes des présidents Ben Ali et de Hosni Moubarak.

Le camp Gbagbo renforce et multiplie les actions pour éviter tout rassemblement des pro Ouattara.

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