C’est le samedi 5 février 2011, que les patriotes et leur « général », le ministre Charles Blé Goudé ont rendez-vous à la place de la République pour extérioriser certaines vérités sur l’attitude du président Blaise Compaoré du Burkina Faso. Ils ne veulent pas du Burkinabé au sein du panel des cinq (5) chefs d’Etat mandatés par l’Union africaine (Ua). Pour avoir été, selon Blé Goudé, « incapable » de ramener la paix en Côte d’Ivoire, comme cela lui a été soumis par l’Accord politique de Ouagadougou. Faisant de lui, le Facilitateur dans la crise ivoirienne, avant l’élection présidentielle. A ce titre, il était supposé favoriser le désarmement des rebelles, avant la présidentielle. Mais rien n’y fit. Et le pays est confronté à une crise, du fait que les armes ont trillé les votants dans les bureaux de vote. La deuxième raison avancée par les patriotes de Côte d’Ivoire et qui fonde leur colère, est la prise de position de Compaoré pour un camp, alors qu’une crise est survenue dans le pays, par la faute du Représentant spécial de Ban Ki-moon, Young Jin Choï, qui a tout confondu, en essayant de se substituer au président du Conseil constitutionnel.
Mais le refus de voir Compaoré, traité de « belligérant » de par sa prise de position contre le président Laurent Gbagbo, ne plait pas au camp Ouattara. Qui voit d’un mauvais œil ce grand rassemblement des patriotes, visant à demander le retrait de Blaise Compaoré du panel.
Aussi, pour assurer la sécurité de tous ceux qui feront le déplacement à la place de la République, le « général » Blé Goudé a tout bouclé avec les grands commandements de l’armée nationale. « Rien n’a été négligé. Nous avons rencontré les Généraux Philippe Mangou, Dogbo Blé, Kassaraté, Vagba, le Directeur général de la Police et tous les autres commandements de la sécurité nationale», a confié hier soir Blé Goudé.
F.K.D
koukoudf@yahoo.fr
Le Temps
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