Soldats, Marins, Aviateurs de l’Armée républicaine de Côte d’Ivoire. Partout ou vous vous trouvez, que ce soit en Côte d’Ivoire ou à l’étranger, à la retraite ou encore en activité. Vous qui aimez notre cher pays, vous qui pour rien au monde ne délaisserez notre chère patrie, pour l’avoir servie avec loyauté et droiture ou qui continuez encore de la servir avec autant de dévouement, je vous invite solennellement à désobéir, à abjurer Gbagbo et sa clique qui se sont définitivement disqualifiés aux yeux du monde entier en refusant de reconnaitre le verdict des urnes pourtant clair, net et sans ambages. Verdict unanimement reconnu par la communauté internationale, c’est-à-dire la CEDEAO, l’Union Africaine, toutes les instances africaines et internationales; l’Union Européenne, les Etats Unis d’Amérique et surtout, surtout aussi l’Organisation des Nations Unies qui avaient aussi leurs observateurs sur place pour vérifier le bon déroulement des votes.
Rarement on a vu dans le monde entier une telle unanimité se former autour d’une cause pour défendre sa droiture, sa justesse et sa véracité.
Vox populi, Vox Dei : Voix du peuple, Voix de Dieu dit l’adage antique bien connu.
Dans sa souffrance, dans sa peine, dans les pertes cruelles de ses fils et de ses filles qu’elle endure péniblement avec bravoure, la Côte d’Ivoire courageuse et profonde saura s’en remettre à Dieu Tout puissant pour la victoire finale et définitive.
Le monde entier a pu contrôler le bon déroulement des scrutins qui ont vu la victoire sans appel de son excellence Alassane Dramane Ouattara.
C’est cela l’objectivité constatée sur le terrain par tous les pays, leurs observateurs et les ambassadeurs accrédités. Or Gbagbo et son clan n’y ont vu que le contraire. C’est à dire la victoire de Gbagbo. C`est-à-dire aussi leur seul point de vue. C’est la subjectivité qui les condamne car vue dans un seul sens : Le leur. Ce choix serait défendable s’il n’avait pas été délibéré et fait à dessein pour tromper, falsifier, tricher, semer la zizanie, le désordre et le doute pour en exploiter les résultats. C’est ce qui est grave.
En démocratie, une chose est primordiale, c’est la reconnaissance des voix de la majorité. Or Gbagbo qui se veut pourtant démocrate refuse catégoriquement les règles républicaines. Ce qui est totalement subjectif au détriment de l’objectivité.
C’est aussi pourquoi, je vous exhorte à vous soulever comme un seul homme pour dire non à l’abominable, à l’impensable, à l’inacceptable, à cette usurpation éhontée du pouvoir qu’on n’ait jamais vue par une clique de trompeurs, de voleurs et de tueurs.
Car le peuple ivoirien s’est clairement prononcé le dimanche 28 Novembre 2010 pour congédier définitivement Gbagbo.
Le pouvoir mégalomaniaque et dictatoriale de Gbagbo et sa clique a été au bas mot depuis dix ans qu’il est en place, un tissu de crimes, de vols et des mensonges à outrance.
Devant la sanction sans appels du peuple, Gbagbo veut gagner du temps et a quel prix ?
Sur le dos déjà trop meurtri et affreusement pressuré du peuple.
Allez-vous continuer à endurer la politique suicidaire et destructive à outrance du dictateur et de sa clique?
Accepteriez vous que la victoire du peuple lui soit volée pour permettre au dictateur de continuer ses meurtres, la dilapidation des deniers publiques, ses mensonges grossiers ?
QUE NON! Vous entends-je dire à l’unanimité.
Sur de votre non et fier de vous, moi Colonel en retraite François Boti-Bi-Gore je vous conjure à le crier haut e fort à Laurent Gbagbo, à quitter son joug et à rejoindre dès maintenant la légalité, la voie de la liberté qui est avec le président Dramane Ouattara l’élu.
Où a-t-on jamais vu deux présidents partager le même fauteuil ? Surtout quand l’un a été clairement et indiscutablement élu et l’autre battu à plate couture par la voix des urnes.
C’est pourquoi j’en appelle à votre bon sens, à votre patriotisme, à votre refus catégorique de l’injustice, du mensonge à outrance. J’en appelle à votre refus de l’acceptation de l’esclavage manigancé par Gbagbo et sa clique. Je vous exhorte à vous mettre en masse à la disposition du président élu de notre cher pays. Ce faisant vous mettant dans le camp du président Alassane Dramane Ouattara. Président choisi par toute la Côte d’Ivoire. C’est de leur demeures d’outre-tombe que le président Houphouët Boigny épaulé par feue la reine Abla Pokou, de feu le patriarche Gbon Coulibaly, de Agboli Agbo, du prince Adingra et autres anciens qui vous applaudiront, vous béniront et jalonneront délicatement votre avenir de bénédictions.
Que vivent les Armées Ivoiriennes pour que vive la Côte d’Ivoire.
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