La RTI n’émet plus à Daoukro

Daoukro, 26 déc (AIP)-

La radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) n’émet plus à Daoukro, a constaté l’AIP depuis quelques jours.

Depuis jeudi, il est impossible pour les auditeurs de Daoukro de capter Radio Côte d’Ivoire ou Fréquence 2.
La situation est identique pour la télévision nationale dont les programmes ne sont plus reçus dans la localité par les téléspectateurs, même pour les abonnés du groupe Canal horizon, a-t-on noté.

Aucune explication à cette situation, créant beaucoup de désagréments aux populations privées d’informations en ces moments de crise que traverse le pays, n’est jusque-là donnée, faute d’interlocuteurs.

D’ailleurs, Reporters sans frontières (RSF), constatant “le brouillage ou tout acte visant à empêcher la diffusion” des émissions de la RTI sur le satellite Intelsat 903, opéré par la société américaine Intelsat, a condamné, samedi, dans un communiqué dont copie est parvenue à l’AIP, les entraves à la liberté de la presse.
(AIP)
Kk/kp


La Télé Radio (RTI) n’apparaît plus en dehors d’Abidjan

Reporters sans frontières a constaté que depuis le 24 décembre 2010, dans l’après-midi, La Première, principale chaîne de télévision du groupe public Radio-Télévision Ivoirienne (RTI), n’était plus disponible en France, ni en Afrique où elle est rediffusée par le bouquet Canal + Horizon.

Il semblerait que ceci soit consécutif au brouillage ou à la coupure de la fréquence satellitaire. La RTI est habituellement présente sur le satellite Intelsat 903, opéré par la société américaine Intelsat, ce qui lui permet d’être rediffusée dans les provinces de Côte d’Ivoire, ailleurs en Afrique ainsi qu’en Europe. L’émetteur hertzien d’Abidjan continue de fonctionner normalement.

Interrogé par Reporters sans frontières, Félicien Koffi, directeur de La Première, a déclaré : “Nous sommes en règle avec Intelsat. Le problème ne peut pas venir de là. Nous ne savons pas qui est à l’origine de cette mesure, mais s’il s’agit d’une tentative de nous isoler, nous ne pouvons que la déplorer”.

Même si Reporters sans frontières s’inquiète du comportement de la RTI, qui depuis quelques semaines se révèle être plutôt un instrument de propagande aux mains d’un camp qu’un média de service public, l’organisation considère que le brouillage ou tout acte visant à empêcher la diffusion d’un média ne constituent jamais une réponse adaptée et condamne les entraves à la liberté de la presse.

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