Pendant qu’il fait tuer des Ivoiriens à Abidjan – Gbagbo se cache à Akoupé

Laurent Gbagbo n’aime vraiment pas la Côte d’Ivoire. Alors qu’il fait assassiner ses compatriotes, aux mains nues, par les milliers de mercenaires et les membres de la Garde républicaine de Dogbo Blé Brunot, Laurent Gbagbo fuit Abidjan pour se refugier dans la localité d’Akoupé.
A la demande du Premier ministre, Guillaume Soro, des milliers d’Ivoiriens devraient se rendre à la RTI, à Cocody, pour y assister à la prise de fonction de Brou Aka Pascal, nouveau Directeur général de ce média d’Etat, et ses proches collaborateurs nommés par le Président de la République Alassane Ouattara. Pendant cette procession pacifique, les mercenaires encagoulés, puissamment armés et sous les ordres de Dogbo Blé Brunot, Commandant de la Garde Républicaine, par ailleurs Commandant du palais présidentiel, tirent à bout portant sur plusieurs personnes civiles. Mais, le hic dans tout cela est que Laurent Gbagbo qui a perdu la présidentielle, le 28 novembre dernier face à Alassane Ouattara et qui s’échine à confisquer le pouvoir, n’a pas jugé bon de rester à Abidjan pour faire le décompte macabre des tueries de Dogbo Blé et les mercenaires à sa solde. Laurent Gbagbo a quitté Abidjan depuis jeudi dernier à destination, d’abord, pour Mama, son village natal (Centre – ouest de la Côte d’Ivoire), avant de trouver refuge, depuis vendredi matin, dans la localité d’Akoupé. C’est donc depuis les appartements douillets et feutrés de Atsé Yapo Benjamin, un de ses bras séculiers en pays Akyé, qu’il pilote les tueries, à la pelle de ses compatriotes.
Gbagbo l’a dit déjà dès sa prise du pouvoir, dans des conditions calamiteuses, en 2000, « Mille morts à droite, mille morts à gauche, moi j’avance. » Pendant son règne, Il a toujours tué. Mais, comme si cela ne suffisait pas, tout récemment, lorsqu’il a perdu les élections et qu’il voulait s’accrocher au pouvoir, il n’a pas, non plus, manqué de dire : « Si Ouattara doit gouverner ce pays, c’est qu’il va passer sur mon corps pour le faire.» Mais lui, qui se bombe la poitrine pour jouer les braves se planque comme un lâche pendant qu’il fait tuer des Ivoiriens.
Le peuple debout n’acceptera pas que Gbagbo lui vole sa victoire. Les jours à venir nous en diront plus.
Jean- Antoine Doudou

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