Les généraux des quatre forces en présence en Côte d’ivoire ont organisé vendredi à Abidjan une rencontre en vue d’harmoniser le volet sécuritaire de l’élection présidentielle.
Le chef d’état-major des Forces de défense et de sécurité (FDS), le général Philippe Mangou, le chef d’état-major des Forces armées des forces nouvelles (FAFN, ex-rébellion), le commandant de l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et le commandant de la force Licorne (force française d’interposition) ont convenu de converger les points de vue pour une sécurisation efficiente du scrutin.
“Nous avons demandé une bonne collaboration entre les différentes forces. Il s’agit d’instaurer une synergie sur le terrain pour nous permettre d’être efficaces”, a expliqué le chef d’état-major des FDS le général Philippe Mangou.
Pour le chef d’état-major des FAFN, le général Soumaïla Bakayoko, la sécurité constitue un volet essentiel du processus électoral.
“Le couvre-feu projeté par le président de la République a pour objectif d’optimiser la sécurité lors du scrutin. Il vise à ramener la sécurité sur le terrain”, a-t-il noté.
“Les quatre forces mettront tout en oeuvre pour que la sécurité soit totale”, a conclu le général Bakayoko.
Le second tour de l’élection présidentielle ivoirienne opposera dimanche le président sortant Laurent Gbagbo et l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara.
L’armée nationale et les forces impartiales se sont impliquées dans le processus de sécurisation du scrutin présidentiel de sortie de crise qualifié d’élection historique. (Xinhua)
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