De source digne de foi, le quadruple, Roch Marc Christian Kaboré, Simon Compaoré, Salif Diallo ont déposé leurs lettres de démission du Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP, parti de Blaise Compaoré). Ils auraient déposé leur liste ce jour même, 5 janvier, à 17 h au siège CDP. Longtemps susurré et murmuré dans le milieu politique, ils auraient pris cette décision après une rencontre avec le président du Faso Blaise Compaoré en ce début d’année 2014.
Les démissionnaires seraient suivis par des militants du CDP dont des députés qui seraient prêts à libérer leurs sièges à l’assemblée nationale pour rejoindre le nouveau parti en gestation. On parle du Larlé Naaba Tigré, compagnon de longue date du Roch Marc Christian Kaboré, et sur la liste des démissionnaires ci-jointe, on retrouve de grands noms du CDP comme Basile Guissou, D. Jean-Marc Palm, Sabné Koanda, Clément P. Sawadogo, Komy Sambo Antoine, Ouattara Benoît, Bisiri Joseph Sirima, et de beaucoup d’autres membres du Bureau politique national et même du secrétariat exécutif national du CDP.
De ce que l’on apprend, le nouveau parti, dans sa stratégie avait voulu ratisser beaucoup plus large mais plusieurs autres membres du parti contactés auraient refusé de s’aligner lui. Ce nouveau parti, de ce qu’on a appris va s’aligner avec l’opposition. Ils auraient un siège qui sera fonctionnel d’ici quelques jours.
lefaso.net
Il se murmure depuis quelques jours dans les coulisses politiques de Ouagadougou qu’un nouveau parti politique que va diriger les grands frustrés du congrès du CDP des 02, 03 et 04 Mars, est en gestation. Ses mentors seraient Roch Marc christian Kaboré, Salif Diallo, Juliette Bonkongou,…
Si cette nouvelle prend forme on la justifierait par deux raisons essentiellement :
Les renouvellements opérés au sein du parti au pouvoir, à la faveur de son dernier congrès ordinaire. Recalés en seconde zone, outrancièrement humiliés, les anciens hommes forts du parti ont peut-être décidé, par orgueil ou par souci de vengeance, de se regrouper malgré ce qui les divise au plan personnel. Nul doute que si un tel orchestre prend forme, le maître ne sera nul autre que l’ex-président du CDP, RMCK ;
La montée soudaine et tonitruante des partisans de la FEDAP/BC, de son géniteur, Assimi Koanda et de son « parrain », François Compaoré. Salif Diallo et compagnie ne supporteraient pas cette situation. Ils voudraient certainement en découdre avec le Système. La création d’un parti est une sérieuse option pour ce battle final.
La politique a ses raisons que la raison ignore, dit-on souvent. Sinon, comment peut-on comprendre qu’un Salif Diallo, hué largement par ses anciens collaborateurs lorsqu’ il proposait un Régime parlementaire comme seul recours à la crise politique qui secouait le pays, revienne emboucher la même trompète qu’un Roch Marc Christian Kaboré ?
Sera créé ou ne sera pas créé ?
Qui vivra verra comme on aime à le dire. Mais ce qui est certain, c’est que le divorce est total entre le nouvel entourage du Président Blaise Compaoré et les anciens bonzes du CDP. La séparation était déjà évidente lors de l’avènement du gouvernement de Beyon Luc Adolphe Tiao. Les grands CDPistes d’alors auraient affirmé que ce gouvernement ne ferait pas long feu (06 mois maximum) parce qu’il est truffé de « délinquants ».
Voilà qui a peut-être justifié leur départ forcé de la tête du CDP et qui conforte l’idée selon laquelle, un nouveau parti regroupant « les dégommés » verra le jour.
http://burkina24.com 11 mai 2012
Roch Marc Christian Kaboré (25 avril 1957, Ouagadougou) est un homme politique burkinabé, ancien président de l’Assemblée nationale burkinabé et ancien premier ministre du Burkina entre le 22 mars 1994 et le 6 février 1996.
Après son bac obtenu en 1975, Kaboré suit des études d’économie et de gestion à l’Université de Dijon en France. Il en sort avec un DESS en gestion et le Certificat d’aptitude à l’administration et à la gestion des entreprises en 1980. Le jeune diplômé rentre alors en Haute-Volta (ancien nom du Burkina Faso). Il devient en 1984 le directeur général de la Banque internationale du Burkina jusqu’en 1989.
Kaboré commence la politique en septembre 1989 en devenant ministre des Transports et des Communications. Il garde son portefeuille en 1990, obtenant en plus le titre de Ministre d’État. Il passe ministre chargé de la Coordination de l’action gouvernementale en juin 1991. Kaboré est élu député de la province de Kadiogo en mai 1992. Il continue son ascension au gouvernement en devenant ministre des Finances de juin 1992 à septembre 1993 puis ministre chargé des Relations avec les Institutions jusqu’à sa nomination en tant que premier ministre le 22 mars 1994. Lors de son mandat de premier ministre, il privatise certaines entreprises d’État burkinabè dans des conditions assez obscures. Les relations du premier ministre avec le président Blaise Compaoré se déteriorent et Kaboré est obligé de présenter sa démission le 6 février 1996.
Il obtient, en attendant les législatives de 1997, le poste de conseiller spécial du président. Aux législatives de mai 1997, Kaboré est réélu dans la province de Kadiogo et devient premier vice-président de l’Assemblée nationale (le président étant Mélégué Traoré). Kaboré s’investit aussi dans le parti présidentiel : le Congrès pour la Démocratie et le Progrès. Il devient le secrétaire exécutif national du CDP en 1999. Kaboré garde son siège lors des législatives de 2002 et est élu président de l’Assemblée nationale le 6 juin 2002. Depuis 2003, Kaboré avait aussi le titre de président du CDP.
Lors des élections législatives du 2 décembre 2012, Kaboré n’est pas candidat. Il est remplacé à la présidence de l’assemblée nationale par Soungalo Ouattara le 28 décembre 2012.
Simon Compaoré est né en 1952 à Ouagadougou d’un père pasteur. Après des études primaires et secondaires en Haute-Volta à Koudougou et à Ouagadougou, il étudie à la Faculté des sciences économiques de Dijon (France) où il obtient une licence et une maîtrise en gestion des entreprises ainsi qu’un Diplôme d’études supérieures spécialisées.
De retour en Haute-Volta, il travaille à l’Autorité des Aménagements des Vallées des Volta où il devient en 1983 chef du Crédit agricole. En 1984, il commence une carrière dans la haute fonction publique en devenant Haut-commissaire de la province d’Oubritenga puis en mars 1985 directeur de cabinet de Blaise Compaoré, alors ministre délégué à la présidence du Burkina Faso. En novembre 1985, il est nommé président de la Délégation centrale à la Justice populaire.
En 1987, il débute une carrière politique en étant membre jusqu’en 1991 de la coordination du Front populaire en tant que secrétaire adjoint au Commerce et aux Finances du Comité Exécutif.
En mars 1995, il est élu maire de Ouagadougou. Il sera réélu en 2000 et 2006. Ne se représentant pas pour une quatrième élection, son mandat prend fin le 3 janvier 2012.
Élu député en 1997 (réélu en 2002), il était depuis août 2003 secrétaire général adjoint du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir).
Article 37 : Salif Diallo lâche Blaise Compaoré! 2015 pour les burkinabè sonne le départ du chef de l’Etat, Blaise Compaoré, parce que la constitution ne lui permet plus de briguer un autre mandat. Mais selon les bruits qui nous parviennent des couloirs du palais de Kossyam, l’actuel locataire n’entend pas prendre sa retraite de sitôt.
Selon des sources généralement bien informées, Blaise Compaoré serait arrivé à réunir à nouveau les anciens bonzes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) autour de lui, afin qu’ils le soutiennent pour un autre mandat à la tête de l’Etat burkinabè. Ainsi donc, Roch Marc Christian Kaboré, Simon Compaoré, Juliette Bonkoungou pour les plus connus travailleraient à faire accepter une autre candidature de celui-ci en 2015.
Il se dit aussi dans les coulisses que l’aboutissement du Front républicain répondrait à cela. Sa création entendrait évoluer vers un pacte historique des hommes politiques qui permettrait à Blaise Compaoré de faire un dernier mandat. Mais parmi les anciens un seul se détache du lot depuis Niamey. Salif Diallo aurait dit au président il y a quelques semaines de cela qu’il avait intérêt à renoncer à la présidentielle de 2015 et qu’il ne le soutiendrait pas pour cette entreprise.
On connaît l’homme pour son franc parlé et ses positions tranchées. Il ne serait pas allé de main morte pour mettre en garde Blaise Compaoré quant au risque de déstabilisation de la paix sociale s’il persévérait. Mais l’homme serait resté droit dans ses bottes et il multiplierait les concertations pour mettre sa stratégie en place. La photographie officielle qu’il a montré aux burkinabè en serait une illustration de sa détermination à ne pas partir en 2015.
Selon toujours les mêmes sources, il serait déterminé à rester et il va user de tous les moyens pour ça. Mais ce qui est clair, le plus grand de ses stratèges le lâche et il est sûr qu’il ne sera pas le seul parce que c’est une entreprise périlleuse. La jeunesse burkinabè ne se laissera pas priver du bonheur de connaître un autre président et de passer à autre chose en refermant définitivement l’ère Compaoré.
http://miroirbf.com/article-37-salif-diallo-lache-blaise-compaore
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