Par Connectionivoirienne
Ces questions non encore réglées en dépit des 12 millions de FCFA versés
Le jeudi 4 janvier, peu après la cérémonie de présentation des vœux au chef de l’Etat, le ministre d’Etat ministre de la Défense, jurait la main sur le cœur qu’il n’y aurait plus jamais de mutinerie au sein de l’armée. Le chef d’état-major général des Faci, pour sa part, présentait ses excuses à la nation pour le comportement indigne des hommes sous son commandement au cours de l’année 2017 marquée par des bruits de bottes.
A peine ces deux hauts responsables de l’armée ont-ils achevé leur profession de foi que des soldats, depuis le centre du pays Bouaké ont repris ce qu’ils savent faire de mieux, la désobéissance et l’indiscipline. Selon un correspondant de presse joint dans la capitale de la région du Gbèkê, la nuit de jeudi à vendredi n’a pas été de tout repos pour les riverains du 3e bataillon d’infanterie situé au quartier Sokoura.
Selon la même source, confortée par d’autres sources indépendantes, il s’agirait d’échanges de tirs entre une patrouille du CCDO (unité mixte chargée de la sécurité) et des militaires en faction devant la caserne du 3e bataillon.
Comment en est-on arrivé là ?
Au-delà des raisons sous-jacentes évoquées par Jeune Afrique dans son édition en ligne, le malaise persiste entre différentes unités de l’armée qui se regardent en chien de faïence. L’espionnage et le contre-espionnage dans une armée écartelée entre des obédiences politiques ne peuvent qu’être évidents. Elle est encore catégorisée en militaires pro-Gbagbo, pro-Ouattara, pro-Soro, des hommes de Chérif Ousmane, des gars de Wattao etc. Comment ramener la cohésion dans un tel groupe ? En tous les cas ce ne sont pas les proclamations actuelles qui ne servent que la cause de la propagande politique et de la mystification.
Au nombre des maux qui minent encore l’armée ivoirienne, se trouvent les intérêts économiques et financiers, la discrimination dans l’attribution des grades. La commission pour l’harmonisation des grades créée en 2012 et dirigée à l’époque par le général Mathias Doué a vécu. Elle n’a même pas rendu toutes ses conclusions avant de tomber dans l’oubli et le silence.
Ces questions frustrent et l’incident de Bouaké vient rappeler aux responsables de l’armée que la grande muette (devenue bavarde) en Côte d’Ivoire reste une grande malade. Des militaires qui jalousent leurs frères d’armes parce qu’ils considèrent que ceux-ci sont les plus équipés, les plus écoutés, les plus choyés ou les plus nantis. Selon un observateur averti, c’est ainsi que les militaires regardent les éléments recrutés au sein du CCDO et qui sont souvent leurs promotionnaires. C’est également ainsi que les éléments admis à servir dans les forces spéciales (Fs) sont enviés. Ils bénéficieraient des opportunités de formation à l’extérieur et évolueraient vite en grade.
Les 12 millions de FCFA accordés à chacun des 8400 militaires au premier semestre 2017, n’ont, en rien, réglé les questions d’ordre financier. ‘’C’est comme si on cachait le soleil avec la main’’, fait remarquer un analyste politique. De même la décision de départ volontaire à la retraite s’avère pour l’instant comme une solution peu efficace pour la maîtrise des effectifs et la toilette qui sous-tend cette option. Pour 2017, seulement 991 militaires ont mordu à l’appât des 15 millions de FCFA promis pour un départ volontaire. Dans le milieu, certains militaires expriment catégoriquement leur désintérêt craignant pour leur avenir. Ils préfèrent rester militaires, surtout dans le rang des plus jeunes alors que leur recrutement n’a pas forcément obéi aux règles en vigueur. Conséquence, l’indiscipline règne encore.
Ces dernières semaines, les autorités ivoiriennes elles-mêmes, le ministre de la Défense en tête, ont répandu des informations selon lesquelles des sms de déstabilisation circulaient entre militaires. Elles ont pris les taureaux par les cornes en organisant une série de visites dans les casernes pour rassurer et appeler à la discipline. Apparemment, le message n’est pas passé à Bouaké.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
CE BEAU STYLE JOURNALISME
A défaut d’une information vérifiable, on fait du ratissage large.
On fait appel au conditionnel pour se couvrir.
On use du réchauffé.
On ajoute quelques ingrédients de faits connus. Meme sans importance. Pourvu qu’il y ait un parfum de sensationnel. La clientèle en est friande.
En général ça passe. En attendant des jours meilleurs il faut faire bouillir la marmite !
L’objectif n’est pas forcément de gagner un Ebony avec cette sauce pour saison sèche.
L’ÉCOLE MINANGOY
Un jeudi soir 16 août 1990, . Robert Minangoy, correspondant de RFI à Abidjan, était expulsé manu militari de Côte-d’Ivoire !
C’était dit-on le tout premier journaliste expulsé de notre pays depuis l’indépendance !
Robert Minangoy s’il n’est pas le père de la FESCI a beaucoup contribué à sa popularité ! Avec les reportages « en direct » à la cité de Yop .
Robert Minangoy créerait lui même, selon certaines mauvaises langues d’alors l’événement. En ce temps ni internet ni réseaux sociaux n’existaient ! Dans cette université qui était le refuge de l’opposition, un petit reportage cobtribuait à allumer le feu. On dirait aujourd’hui créer le buzz !
À l’occasion d’un reportage sur la guerre du Liberia, mal apprécié du pouvoir, Robert fut embarqué dans le premier avion.
Robert parti, le style a survécu. En vérité on peut parler aujourd’hui d’une école Robert Minangoy ! Depuis 1990, la presse ivoirienne a peaufiné le style en le tropicalisant. Comme certains équipements acquis outre Atlantique !
Bouaké et son irrédentisme offre un terreau à cette école pour faire un petit footing.
LA TECHNOLOGIE, REMPART CONTRE LES BOUKIS !
Vers la fin des années 80, en relation avec le deploiement expérimental du projet EARN (European Academic and Research Network), notre pays par la création du Centre d’Information Regional de Côte dIvoire, fut un des premiers noeuds du continent à permettre une interconnexion telematique avec le monde et à bénéficier de ce qui deviendra plus le grand réseau Internet.
EARN etait plus ou moins l’équivalent européen du projet américain BITNET (baptisé pour la petite histoire par certains « Because It’s Time Network » au lieu de « Because It’s There Network »…).
Ce projet était surtout destiné au monde universitaire qui s’investissait à l’époque à fond ! Rien à voir avec celui qui compte aujourd’hui les saisons de grève comme des trophées universitaires !
Je salue de passage notre ami Dominique Desbois de ce projet !
Expliquer donc à quelqu’un hors des locaux du CIRCI, ce que ce réseau précurseur de l’Internet permettait de faire, c’était du chinois. Du chinois pur et dur de Canton ! Au mieux il vous traitait de menteur.
C’est le tribut de toutes les technologies de pointe. Quand on ignore son existence, on refuse d’admettre qu’elle soit possible.
Ainsi quand mon fils fit la découverte de Flight Radar, il comprit ce jour là que l’Afrique ne représente pas grand chose dans le business aéronautique du monde ! Bien avant il contesta qu’un tel outil puisse exister !
Il en va des outils pour le contrôle des informations transmises ça et là ! De toutes les grandes oreilles satellitaires qui nous entourent et de toutes les puces anonymes logées à l’intérieur de tous nos objets connectés….
Bonne année 2018 !!!
A tous les gawa qui propagent les rumeurs, fausses nouvelles aux fins de troubler l’ordre républicain, FAITES GAFFE !
Des technologies du domaine militaire très sophistiqués, capables de faire ce que vous n’imaginez pas possibles, FONT PLUS QUE CELA. Et sont déployées autour de vous. Jusque dans le maquis oû vous êtes assis.
BOUKIS, soyez donc un jour intelligents !
La Côte d’Ivoire n’est plus un petit pays…
« Elle est encore catégorisée en militaires pro-Gbagbo, pro-Ouattara, pro-Soro, des hommes de Chérif Ousmane, des gars de Wattao etc. Comment ramener la cohésion dans un tel groupe ? »
Le syndrome somalien plane. Et casser le thermomètre avec des menaces de « grandes oreilles » présentes jusque sous le lit de ceux qui en parlent ne fera point chuter la fièvre.
LE SYNDOME DE LA COTE DES MAUVAISES GENS
îl faudra bien un jour qu’on se rende à l’évidence qu’il en existe UN qui nous caractérise aussi. Et dont très malheureusement nous ignorions l’existence.
Celui est la cause de tous nos déboires et qui npus empêche de progresser durablement.
Peut être que le phénomène ne portera pas le nom de syndrome.
Il semble simplement que les premiers explorateurs qui ont deposé leurs baluchons dans la sous région, nous avaient deja baptisé LA COTE DES MAUVAISE GENS !
Le Président lui même reviendra lors d’une célèbre colère noire sur cet épisode en disant « Je vous ai sortis DU TROU ».
Les bonnes gens n’appellent pas sur leur peuple le drame somalien. Si il devait survenir, ce sera un drame ivoirien et un syndrome ivoirien.
@Wara… Ouvre tes tres bien tes yeux et fait aussi appel á ton cerveau avant de tirer a boulet rouge sur l’auteur de cet article.
Il ne faut pas confondre les évenements qui se deroulent dans deux systemes politiques differents
J’etais aussi en FAC au moment oú Robert Minangoy a été expulsé de la CIV..
Ce qui se passe dans notre pays depuis l’arrivée au pouvoir du duo Ouattara-Soro, au sein des forces de l’ordre(surtout militaires) est inadmissible.
Du vrai désordre.
L’armée est composée de beaucoup d’éléments inexpérimentés, de délinquants et de voyous de la base au sommet.
Vistes un peu les unités et tu verras que les vrais militaires ex-FANCI ou ex-FDS sont des éléments de seconde ordre.sous le regime Ouattara.
Ce sont des bidasses issus de la rébellion qui dirigent pratiquement tout.
2018 pourrait etre une copie conforme de 2017.
Merci srika blah, les gens veulent toujours justifier leurs propres incuries en gardant les yeux fixés sur le rétroviseur des autres pour rappeler ce que ces derniers auraient dit ou fait.
Comme s’ils étaient obligés de singer ce qu’ils ont eux-mêmes dénoncé.
Il faut avoir le courage de dire que notre armée, depuis l’arrivée de Wattra au pouvoir n’est plus une armée mais un conglomérat de gens qui n’avaient aucune vocation militaire,m qui se retrouvent là en échange de bons et loyaux services rendus personnellement au pouvoir.
C’est donc naturellement que ces soldats de circonstance usent du chantage contre leur bienfaiteur.