La Cour suprême du Kenya a invalidé ce vendredi 1 septembre la réélection d’Uhuru Kenyatta et ordonné l’organisation de nouvelles élections sous 60 jours.
La majorité des sept juges de la Cour suprême a donné raison à l’opposant Raila Odinga. (5 juges contre 2)
Les juges kenyans ont considéré que la commission électorale a « failli à tenir les élections en accord avec la Constitution, et que des irrégularités ont affecté le résultat du scrutin.
Deux juges, Jackton Ojwang et Njoki Ndung’u, ont annoncé avoir des conclusions contraires.
Avec Jeune-Afrique
Une décision historique qui j’espère va inspirer les autres pays africains.
Il faut dématérialiser au maximum les opérations électorales et la gouvernance en général. L’Africain aime bien tout ce qui est physique et tangible, ainsi il peut traficoter ou déchirer des PV, il peut se servir plus facilement dans les deniers publics, il peut faire incendier une administration pour faire disparaître d’éventuelles preuves, etc…
Oh…la…la…lala…Coup de tonnerre dans le camp Uhuru.
Le caractère « historique » (bien dit) de cette décision à 5 contre 2 est sans commentaires. Espérons que cela serve de jurisprudence en la matière partout sur le continent. Avec un tel écart, il est clair que ces irrégularités ont dû être multiformes et évidentes.
Félicitations à la CS kenyane. Bravo au Kenya !
honnêtement s’il pouvait y avoir pareilles cours suprême dans juste 3 ou 4 pays africain,y aurait plus jamais de morts à l’issue de quelconques élections que ce soit sur notre pauvre continent que les autres aiment à voir se déchirer. félicitations à vous ! inspiré Yao n’dré et autre cour du Gabon, ect…
La vérité est qu’il faut prendre le verdict de la cour suprême Kenyane avec beaucoup de réserves.
L’invalidation est certe une décision courageuse, mais est ce qu’ elle est juste ?
Personnellement je la trouve suspecte, vue les antécédents entre ces deux hommes, et l’ingerence de l’occident qui soutient sans ménagement Raila Odinga. Souvenons nous que ceux-ci (les occidentaux) ont tout fait pour couper court le mandat de Uhuru en le mettant en jugement à la CPI, pour l’eloigner de son pays. N’oublions pas aussi que Uhuru avait refuser à Obama sa proposition indécente d’instaurer le mariage homosexuel au Kenya. Ce sont ces antécédents qui font penser que cette histoire n’a pas fini de livrer tous ses secrets. So time will tell.
Quels qu’on soient les motifs cette decision est sage, juste et referentiable (certainement) aux textes consritutionelles. Que les deux leaders s’y soumettent sans tergiverser. Respect