Les malades, les parents des malades, le personnel soignant, les membres de l’administration éprouvent des difficultés pour s’approvisionner en eau à l’hôpital général d’Anyama. L’eau, ce liquide précieux n’est plus disponible. Les robinets sont à sec.
Cette situation dure depuis plus de 3 ans. Par le passé, l’eau était fournie puis elle a commencé par être de moins en moins disponible avec de fréquentes coupures et rétablissements jusqu’à l’interruption définitive.
Alertés les premiers jours, ce sont les sapeurs-pompiers qui ont approvisionné l’hôpital avant d’interrompre à leur tour ce service. Heureusement, ils ont été relayés par les agents de l’Office national de l’eau potable (Onep) qui font le ravitaillement 2 fois par semaine.
De nombreux futs d’une capacité de 1000 litres chacun, disposés non loin du bâtiment abritant l’administration sont utilisés pour réserver l’eau. Avec des seaux, des bidons, des cuvettes et bien d’autres récipients, les usagers viennent se servir pour leurs besoins. Après le premier passage, lorsque cette réserve est épuisée, il faut attendre un autre tour de l’Onep pour avoir cette source de vie.
Approchée pour mieux comprendre cette situation, Dr. Beugré Nissie Juliette a dit qu’elle ne s’adresse pas à la presse sans autorisation préalable de sa hiérarchie. Cependant, une source nous a révélé que l’espoir pourrait venir d’une entreprise privée installée dans la zone. Sollicitée, elle vient de donner son accord pour réaliser un château d’eau et un forage à l’hôpital général d’Anyama.
Outre le problème d’eau, cette infrastructure ne dispose pas d’incinérateur et sur les 122 lits attendus, 88 sont fonctionnels.
ALFRED KOUAME
Fraternité Matin
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