La situation injuste faite au président Laurent Gbagbo depuis son renversement par l’armée française, le 11 avril 2011, agite très fortement la diplomatie internationale. Depuis l’ajournement du verdict de l’audience de confirmation des charges contre l’ancien numéro Un ivoirien à la cour pénale internationale (CPI), les choses semblent mal parties pour les adversaires pour la démocratie en Côte d’Ivoire. Mais, à travers leurs réseaux, ils ont jeté leurs dernières forces dans la bataille. Ils ont donc coopté le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dont on connaît les accointances entre les milieux françafricains et le pouvoir Ouattara, pour convaincre les autres diplomaties occidentales de tout faire pour empêcher la libération du président Laurent Gbagbo. «Pour empêcher la sortie du président Gbagbo, c’est Fabius qui est à la manœuvre. Il fait du lobbying auprès de ses collègues américains, israélien, allemand et italien pour que ces derniers arrivent à convaincre François Hollande de lâcher Gbagbo. Il voit bien que le chef de l’Etat français refuse de tremper dans la combine de Sarkozy. Mais, lui-même n’arrive pas à faire changer de position à son patron. Il a donc choisi de passer par les gouvernements alliés de la France et dont l’avis compte sur la scène internationale», nous a confié récemment une source proche des milieux diplomatiques africains, généralement bien informés.
Selon cette source, ce sont ces divergences de vue au sein du pouvoir français qui sont à l’origine des hésitations de la CPI et de la communauté internationale de façon générale sur le cas Gbagbo. Notre source estime donc que l’affaire Gbagbo va se jouer sur le fil. Même si, à titre personnel, il estime que
le président Gbagbo va finir par être libéré.
Guillaume T. Gbato
Notre Voie
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