45 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique à l’horizon 2030: le solaire au cœur de la stratégie ivoirienne

Engagée dans la lutte contre le changement climatique, la Côte d’Ivoire s’est fixé des objectifs ambitieux en matière de transition énergétique. À l’horizon 2030, le pays entend porter à 45 % la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique, avec un accent particulier mis sur le solaire.

Cette orientation stratégique s’inscrit dans la continuité de la participation ivoirienne à la 21ᵉ Conférence des Parties (COP21), tenue en France du 29 novembre au 11 décembre 2015. À l’issue de cette rencontre internationale majeure sur le climat, la Côte d’Ivoire, à travers le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a élaboré ses Contributions déterminées au niveau national (CDN).

Dans ce cadre, le pays s’est engagé à réduire de 30,41 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2030, un objectif exigeant qui a conduit les autorités à repenser en profondeur leur politique énergétique. Le développement massif des énergies renouvelables apparaît ainsi comme un levier central pour concilier croissance économique et protection de l’environnement.

La stratégie ivoirienne repose sur une diversification des sources d’énergie. Outre le solaire, considéré comme prioritaire à travers ses composantes photovoltaïque et thermique, le pays explore également le potentiel de l’éolien, de l’hydraulique (barrages et énergie marémotrice), de la géothermie, de la biomasse (bois-énergie, déchets organiques, biogaz), ainsi que du nucléaire civil, pour lequel des études sont en cours.

En misant sur cette approche inclusive et multisectorielle, la Côte d’Ivoire entend tirer le meilleur parti de ses ressources naturelles tout en renforçant sa sécurité énergétique et en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles.

À travers cette ambition de 45 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique, le pays affirme sa volonté de s’inscrire durablement dans la transition énergétique mondiale et de contribuer activement à l’atteinte des objectifs climatiques internationaux.

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