
Les membres de la plateforme SYNAPCI -ANAPROCI ont crié leur colère le mercredi 24 décembre 2025 face à la grave crise qui prévaut selon eux dans la commercialisation de ces deux matières premières agricoles, alors que l’espoir suscité chez les producteurs par la revalorisation des prix de ces deux matières, est en passe de se transformer en un cauchemar.
Face à la presse mercredi au siège du SYNAPCI au Plateau les responsables de cette plateforme ont alerté l’opinion nationale et internationale sur cette grave crise qui prévaut au niveau de la commercialsiation du café et du cacao.
Koné Moussa Président du SYNAPCI et Kanga Koffi Président de l’ANAPROCI et porte-parole de ladite plateforme ont, à cette occasion, expliqué les origines des nombreux blocages observés dans la commercialisation de ces deux produits agricoles.
Au terme de leur exposé, et tout en brandissant de nombreuses preuves, ils ont accusé l’actuel Directeur général du Conseil Café-cacao d’être responsable de cette situation.
Ils ont alors estimé que la solution pour sauver la filière n’est autre que le départ du Dg Yves Koné de la tête du Conseil et la mise en place d’un plan d’urgence.
Ils ont appelé au secours le Président de la République et le gouvernement afin d’intervenir.
<< Il apparaît clairement que cette crise est la conséquence directe de l’échec manifeste de la gestion du Directeur général du Conseil Café-cacao, incapable d’anticiper, de réguler et de sécuriser la commercialisation du Café-cacao>>,ont ils vigoureusement dénoncer se fondant sur des constats sur le terrain, au niveau des coopératives et des producteurs ce qui leur a permis de toucher du doigt la triste réalité.
Dans les zones portuaires d’Abidjan et de San-Pédro ainsi que dans plusieurs zones de production du pays, cette visite leur aura permis de toucher du doigt l’ampleur des difficultés qui ont pour noms entre autres :
des stocks massifs de cacao immobilisés dans les magasins, des cargaisons bloquées dans des véhicules.
Des coopératives sont confrontées à des difficultés dans l’obtention des connaissements auprès du Conseil Café-cacao, alors que ces documents sont indispensables pour acheminer les produits vers les usines.
Ils ont aussi fait remarquer que de nombreux producteurs observent des retards pour se faire payer, des coopératives ont des difficultés pour se faire payer ou dans la vente de leurs récoltes.
Soulignant que toutes ces difficultés ont pour conséquence directe le non respect des prix officiels fixés par l’Etat.
Pour finir, ils ont appelé leurs membres à se mobiliser massivement et à rester à l’écoute de la plateforme qui décidera la conduite à tenir au cas où leurs exigences ne sont pas prises en compte par les autorités compétentes.
Albert Zatté






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