Sénégal : quand une gestion moins corrompue et la compétence font baisser les prix là où le FMI prédisait l’asphyxie

En moins de deux ans, le Sénégal a amorcé une transformation silencieuse mais profonde : celle du panier de la ménagère. Le sac de riz importé qui coûtait 22 000 F plafonne désormais à 15 500 F. L’huile de 20 litres passe de 19 000 à 15 500 F. La farine, l’oignon, la pomme de terre suivent la même courbe descendante. Même le ciment, l’essence et le gaz butane affichent une décélération inédite.

Ce soulagement n’a rien d’un miracle. Il est le résultat d’une gouvernance qui fait des arbitrages, tranche, nettoie, et remet le citoyen au centre. Dans un pays où la dette frôle les 130 % du PIB, où les économistes annonçaient mécaniquement la flambée généralisée des prix, l’équation semblait impossible. En théorie, un tel contexte mène tout droit vers une surveillance accrue du FMI et la perte de souveraineté budgétaire.

Pourtant, c’est tout l’inverse qui se produit.

Sous la direction d’Ousmane Sonko à la Primature, l’État a fait ce que peu de gouvernements osent faire : baisser les prix, réduire le déficit, augmenter les recettes, couper les dépenses inutiles — et tout cela sans s’agenouiller devant le FMI. Résultat : un déficit ramené de 13 % à 7 %, sans austérité sociale, sans hausse brutale des taxes, sans déstabilisation des ménages.

En réalité, cette trajectoire dit une chose simple : la compétence économique n’est pas une théorie. C’est un impact quotidien. Quand on lutte contre les rentes, qu’on met fin aux circuits opaques, qu’on réoriente les flux vers les foyers plutôt que vers les clientèles, les résultats s’observent dans les cuisines, sur les marchés, dans les transports, sur les chantiers — partout où la vie chère s’était installée.

Le Sénégal découvre ainsi une nouvelle manière de gouverner :
une gouvernance souveraine, pragmatique et centrée sur le bien-être des citoyens, loin des modèles imposés, loin des réflexes automatiques d’endettement et d’austérité.

Dans une Afrique où beaucoup disent que « rien ne change », Dakar est en train de démontrer que tout peut changer — à condition de savoir gouverner.

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