À Londres, la Côte d’Ivoire réaffirme son rôle clé dans la durabilité de l’économie sucrière mondiale

L’Organisation internationale du sucre (OIS) s’est réunie à Londres, au Royaume-Uni, du 27 au 28 novembre 2025, à l’occasion de la 65ᵉ session du Conseil, sous la présidence de M. Edgar Herrera (Costa Rica).

Créée en 1968, l’OIS est un organisme intergouvernemental chargé d’administrer les différents Accords internationaux sur le sucre, dont le dernier en date demeure l’Accord international de 1992. Elle a pour mission de promouvoir le commerce et la consommation du sucre, d’assurer le suivi de l’évolution du marché sucrier mondial et d’encadrer les politiques nationales en la matière.

Basée à Londres, l’OIS compte 85 États membres, représentant 85 % de la production mondiale de sucre, 64 % de la consommation, 93 % des exportations et 37 % des importations mondiales.

La délégation ivoirienne, conduite par l’Ambassadeur Aly Touré, Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations internationales des produits de base, a pris une part active aux assises, comme elle le fait depuis l’adhésion du pays à l’OIS, le 23 mars 1993.

Après avoir été élu président du Groupe de travail sur le développement de l’industrie sucrière en Afrique en novembre 2022, puis président du Comité de sélection du futur Directeur exécutif de l’OIS en juillet 2025, l’Ambassadeur Aly Touré vient, une fois de plus, de bénéficier de la confiance de la faîtière mondiale du sucre.

Sur proposition de l’Ambassadeur Jose Augusto Andrade (Brésil, premier producteur mondial), appuyée par S.E.M. Ivan Romero (Honduras, Doyen du Corps diplomatique au Royaume-Uni), S.E.M. Aly Touré a été élu à l’unanimité des membres du Conseil Vice-président du Conseil pour l’année 2025-2026 et membre du Comité administratif.

Il convient de rappeler qu’il s’agit de la deuxième fois que le diplomate ivoirien accède à un rôle majeur au sein de l’OIS, après avoir exercé les fonctions de Vice-président (2018-2019) puis Président du Conseil (2019-2020).

Dans le cadre de la durabilité du secteur sucrier, il est important de souligner que, depuis 2021, le gouvernement ivoirien a mis en place un nouveau cadre réglementaire, assorti d’un contrat-plan de cinq (5) ans entre l’État et les sociétés sucrières. Ce dispositif vise à atteindre l’autosuffisance en sucre, garantir des prix compétitifs aux industriels de la seconde transformation ainsi qu’aux ménages, et soutenir la lutte contre la vie chère.

La Côte d’Ivoire entend tirer parti des expériences réussies des autres États membres en matière de durabilité et renforcer sa coopération avec l’OIS, dont l’appui constitue un levier décisif pour le développement du secteur sucrier national.

Fait à Londres, le 30 novembre 2025
Service de communication de la Représentation permanente

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