Aston Martin frappe un grand coup : Adrian Newey, l’ingénieur le plus titré de l’histoire de la Formule 1, deviendra directeur de l’écurie dès l’année prochaine. Une nomination qui s’inscrit dans une restructuration interne majeure marquée par le repositionnement d’Andy Cowell et un changement profond de gouvernance.
Adrian Newey poursuit son aventure avec Aston Martin. Arrivé en mars après son départ très médiatisé de Red Bull, l’ingénieur britannique occupe aujourd’hui le poste de directeur technique associé. Il prendra l’année prochaine les commandes de l’écurie en tant que directeur d’équipe, avec un contrat de cinq ans dont la rémunération pourrait atteindre 30 millions de livres sterling par an, bonus compris.
Ce mouvement intervient dans un contexte de réorganisation interne. Andy Cowell, à la tête d’Aston Martin depuis seulement treize mois, quitte ses fonctions de directeur et de PDG pour devenir directeur de la stratégie. Il se concentrera notamment sur la collaboration moteur avec Honda et les partenaires carburant en vue de 2026.
Dans un communiqué, Aston Martin justifie cette redistribution des rôles par la volonté de « permettre à Newey et Cowell de se concentrer sur leurs domaines d’excellence respectifs, afin d’optimiser l’efficacité de l’organisation ».
Selon des informations révélées par BBC Sport, cette restructuration découle également de tensions internes. Simon Cowell, récemment démis de ses fonctions de directeur technique, aurait divergé avec Newey sur la gestion sportive et le développement de la monoplace 2026.
Avec cette nouvelle nomination, Adrian Newey devient la quatrième personne à occuper le poste de directeur d’équipe chez Aston Martin en quatre ans, après Otmar Szafnauer, Mike Krack et Simon Cowell. Fort de 12 titres pilotes et 13 titres constructeurs glanés avec Williams, McLaren et Red Bull, il est désormais l’autorité technique incontestée au sein de l’écurie, chargé de superviser l’ensemble des opérations techniques et de piste.
Aston Martin mise clairement sur son expertise pour franchir un cap décisif dans la nouvelle ère réglementaire annoncée pour 2026.
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