Le Parti des peuples africains–Côte d’Ivoire (PPA-CI) traverse une zone de turbulences après la publication, le 6 novembre, d’un communiqué annonçant le boycott des législatives du 27 décembre prochain. Selon plusieurs sources internes, le texte aurait été diffusé sans la validation préalable de Laurent Gbagbo, président du parti, qui souhaitait y apporter des amendements.
« Avant même que nous ne quittions la salle, le communiqué était déjà sur les réseaux sociaux », confie un député sortant présent lors de la réunion du comité central. Cette précipitation a aussitôt créé un malaise au sein de l’état-major. Gbagbo, informé après coup, n’aurait pas apprécié d’être mis devant le fait accompli, d’autant que la question de la participation aux législatives demeure stratégique pour un parti engagé dans une bataille politique et juridique autour de sa candidature à la présidentielle de 2025.
Depuis, les camps s’observent et les critiques se multiplient en interne. Certains y voient une tentative d’imposer une ligne radicale, d’autres dénoncent une désorganisation qui expose le parti à des fractures à quelques mois d’une élection cruciale.
Au PPA-CI, la gestion de cette crise devient désormais un test majeur d’unité et de leadership. Gbagbo devra trancher et recadrer, au risque de voir s’installer durablement le doute sur la cohésion de son parti.






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