Selon plusieurs sources parlementaires, les députés ivoiriens ont déjà perçu la totalité de leurs indemnités jusqu’à la fin théorique de la législature en cours, fixée au 6 mars prochain.
Cette situation résulte de la décision du gouvernement de raccourcir exceptionnellement la durée du mandat afin d’aligner la tenue des élections législatives sur la nouvelle date du 27 décembre, au lieu du traditionnel début mars.
En conséquence, le mandat actuel prend fin plus de deux mois avant la période pour laquelle les élus avaient initialement été rémunérés. Lors de discussions internes, plusieurs députés auraient exigé que l’État honore l’intégralité des indemnités prévues pour la durée complète du mandat, estimant que la modification du calendrier électoral ne devait pas affecter leurs droits financiers.
Résultat :
les indemnités couvrant jusqu’au 6 mars ont été versées en totalité ;
certains députés réélus le 27 décembre percevront donc deux séries d’émoluments pour une période qui se chevauche :
celles de l’ancienne législature (déjà payées),
et celles de la nouvelle législature qui démarre immédiatement.
Une situation qui suscite déjà des interrogations sur la gestion budgétaire et la transparence autour des avantages accordés aux élus, dans un contexte où la question du train de vie de l’État revient régulièrement dans le débat public.
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