
La déclaration de candidature d’Israël Guébo, vice-président du mouvement politique Aujourd’hui et demain la Côte d’Ivoire (ADCI), dévoilée après la publication des candidats retenus par la CEI, met en lumière une volonté affichée : sortir la circonscription de Divo Sous-Préfecture de l’ombre et lui donner une voix forte à l’Assemblée nationale. Le candidat n’a pas mâché ses mots : « Je suis candidat pour que Divo ne soit plus oubliée. Pour que nos villages comptent. Pour que notre jeunesse ait une chance. »
Ce message résonne particulièrement dans une région où les défis demeurent nombreux : enclavement de certains villages, besoins en infrastructures sanitaires et scolaires, absence de mécanismes d’encadrement pour les jeunes, fragilité économique des groupements féminins, et pressions persistantes autour des terres et du foncier. Israël Guébo estime que ces réalités ne doivent plus être gérées au cas par cas, mais défendues à travers une représentation parlementaire engagée.
Dans sa déclaration, il rappelle les actions déjà menées sur le terrain : réhabilitation d’infirmeries, construction d’infrastructures éducatives, soutien matériel à des chefferies, dotation en équipements sportifs, appui aux femmes à travers des broyeuses et mise en place de formations citoyennes pour lutter contre la désinformation. Ces initiatives, explique-t-il, sont la preuve que la confiance ne doit pas être demandée sur la base de slogans, mais sur celle d’actions mesurables. « On ne sert pas un peuple avec des discours, mais avec des preuves », insiste-t-il.
La candidature d’Israël Guébo prend également une dimension identitaire. Fils d’un ancien préfet ayant marqué l’histoire récente de Divo, il revendique un héritage de service public. Sa proximité avec les populations, renforcée par des mois de visites de villages et de rencontres communautaires, lui permet de présenter une offre politique ancrée dans le réel. Il affirme vouloir porter une gouvernance de proximité, dans laquelle le député est redevable devant les habitants, et non l’inverse. Dans la droite ligne de la « société de confiance » prônée par Assalé Tiémoko et ADCI.
Pour de nombreux observateurs, cette déclaration marque une volonté de transformation : faire de Divo non plus une périphérie oubliée des débats nationaux, mais un acteur clé du développement local. Israël Guébo conclut son message en appelant à un sursaut collectif : « L’heure est venue pour Divo de se faire entendre, de se faire respecter, de se faire représenter dignement. »
Correspondance particulière






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