La Turquie a annoncé ce jeudi l’émission de 37 mandats d’arrêt internationaux visant des responsables politiques israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant, et le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir.
Selon Ankara, ces responsables sont poursuivis pour “crimes contre l’humanité” et “génocide” commis dans la bande de Gaza.
Cette initiative s’inscrit dans la ligne dure adoptée par le gouvernement turc, qui avait déjà rejoint en 2024 la procédure engagée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ).
Toutefois, les observateurs soulignent le caractère essentiellement symbolique de ces mandats : Israël et la Turquie n’ont plus de coopération judiciaire, et aucune arrestation n’est attendue.
La Turquie, non-membre de la Cour pénale internationale (CPI), entend ainsi marquer sa position diplomatique face à la poursuite des offensives israéliennes sur Gaza et à la situation humanitaire catastrophique qui s’y dégrade depuis plus d’un an.






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