Depuis la fermeture du site d’Olam Ivoire à Dimbokro le 31 mai 2025, plusieurs travailleurs employés par la société de recrutement et de l’emploi RMO [qui se dit NR 1 en Côte d’Ivoire] se retrouvent sans affectation ni indemnités. Ces derniers affirment avoir été rassurés par leur direction quant à la signature d’un nouveau contrat avec la société Africajou, censée reprendre les activités. Mais la promesse n’a jamais été tenue.
Selon le témoignage des employés, la perte de ce contrat par RMO les a laissés « sans positionnement fixe et sans droit ». Certains travailleurs, décidés à faire valoir leurs droits, ont saisi la justice, qui a ensuite transféré le dossier au ministère du Travail et de la Protection sociale. Reçus en juin par le directeur du Travail, les plaignants ont vu leurs revendications partiellement reconnues : le ministère a statué sur la question des préavis et de la durée effective du travail.
Le versement des indemnités était annoncé pour le 31 octobre 2025, mais cette échéance n’a pas été respectée.
Le mardi 4 novembre, les ex-employés se sont rendus dans les locaux de RMO pour obtenir des explications. D’après eux, le directeur a quitté les lieux sans leur donner de réponse. Le lendemain matin, ils ont trouvé l’entreprise fermée. Face à cette impasse, ils ont décidé d’alerter le préfet de Dimbokro, qui a fait avancer le dossier.
Depuis, quelques travailleurs ont reçu une compensation financière, mais la majorité attend toujours.
Ceux qui ont été payés affirment en outre que les montants versés sont nettement inférieurs à leurs droits réels.
« Nous avons travaillé loyalement. Aujourd’hui, nous demandons simplement que justice soit faite et que chacun reçoive ce qui lui revient », confie un ancien employé sous couvert d’anonymat.
La rédaction a tenté, sans succès, de joindre la direction de RMO pour recueillir sa version des faits.






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