Le PSV Eindhoven a réalisé l’un des plus grands exploits de son histoire européenne en écrasant le SSC Naples (6-2) en Ligue des champions. Menés au score en première période face aux champions d’Italie, les Néerlandais ont renversé la vapeur avec panache dans un Philips Stadion en fusion.
Cette victoire spectaculaire marque un retour au premier plan du club d’Eindhoven sur la scène européenne.
Il faut remonter à septembre 1978 pour retrouver trace d’un tel festival offensif du PSV en Coupe d’Europe : cette année-là, les hommes de Kees Rijvers avaient surclassé Fenerbahçe 6-1.
Après un début de campagne mitigé – une défaite contre l’Union Saint-Gilloise (1-3) et un nul face au Bayer Leverkusen (1-1) – cette large victoire constitue la première réussite européenne de la saison pour l’équipe de Peter Bosz.
Discipline et pragmatisme
Le PSV s’est présenté sans plusieurs titulaires habituels. Sergiño Dest, arrivé en retard à la causerie d’avant-match, a été sanctionné et relégué sur le banc. Ryan Flamingo l’a remplacé au poste de latéral droit. En pointe, Guus Til a été préféré à Ricardo Pepi, encore convalescent. Le capitaine Jerdy Schouten, habituel milieu défensif, a reculé d’un cran pour évoluer en défense centrale.
Malgré ces ajustements, les locaux ont signé un départ tonitruant. Dennis Man a allumé la première mèche, tandis que Til et Flamingo ont failli concrétiser de la tête sur corner. Ismael Saibari croyait ouvrir le score avant que son but ne soit logiquement annulé pour hors-jeu.
Mais la suite allait virer au récital. Grâce à une intensité constante, une maîtrise collective impressionnante et un réalisme retrouvé, le PSV a fait voler en éclats la défense napolitaine.
Un signal fort à l’Europe
Ce succès éclatant propulse le club néerlandais dans une nouvelle dynamique européenne. Plus qu’une simple victoire, il s’agit d’un message fort envoyé au continent : le PSV version Peter Bosz est de retour, ambitieux, discipliné et redoutable offensivement.
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