Abidjan, 16 octobre 2025 — L’ONG Amnesty International a élevé la voix ce jeudi contre la montée de la répression politique en Côte d’Ivoire. Dans un communiqué rendu public, l’organisation appelle les autorités à mettre fin à la répression des manifestations pacifiques à l’approche de l’élection présidentielle.
Selon Amnesty, plusieurs rassemblements organisés ces derniers jours ont été dispersés « de manière brutale », notamment celui du 11 octobre à Abidjan, au cours duquel des gaz lacrymogènes auraient été massivement utilisés. L’ONG affirme que 237 personnes ont été arrêtées à Abidjan et 18 à Dabou, sur la base des informations recueillies auprès de ses correspondants locaux.
« Les autorités doivent arrêter de réprimer les manifestations pacifiques à l’approche de l’élection présidentielle », a déclaré Marceau Sivieude, directeur régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Amnesty rappelle que les interdictions générales de manifester sont contraires aux engagements internationaux de la Côte d’Ivoire, notamment au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, deux textes ratifiés par Abidjan.
« Le recours à des interdictions générales des manifestations montre que les autorités ivoiriennes échouent à respecter le droit à la liberté de réunion pacifique », souligne le communiqué.
L’organisation exige la libération immédiate de toutes les personnes détenues pour avoir exercé pacifiquement leurs droits, ainsi qu’un accès rapide à un avocat et la publication des chefs d’accusation. Elle demande également une enquête indépendante sur l’usage excessif de la force par les forces de sécurité.
« Toute personne détenue pour le simple fait d’avoir exercé pacifiquement ses droits humains doit être libérée immédiatement », insiste Marceau Sivieude.
Amnesty conclut en rappelant que « la manifestation pacifique est un droit, non un privilège » et exhorte les autorités à garantir pleinement la liberté de réunion pacifique pour tous les citoyens ivoiriens.
Amnesty International a lancé, ce jeudi 16 octobre 2025, un appel fort et lanceur d’alerte :
« Les autorités doivent arrêter de réprimer les manifestations pacifiques à l’approche de l’élection présidentielle ».
L’organisation dénonce notamment la dispersion brutale de rassemblements à Abidjan le 11 octobre, marquée par l’usage de gaz lacrymogènes, et l’arrestation de centaines de manifestants : 237 à Abidjan et 18 à Dabou, selon ses informations.
Amnesty rappelle que les interdictions générales de manifester sont présumées disproportionnées et contraires aux engagements internationaux de la Côte d’Ivoire, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l’homme.
« Le recours à des interdictions générales des manifestations montre que les autorités ivoiriennes échouent à respecter le droit à la liberté de réunion pacifique. De telles interdictions générales sont présumées disproportionnées et violent les dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, tous deux ratifiés par la Côte d’Ivoire », a déclaré Marceau Sivieude, directeur régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
Elle exige la libération immédiate de tous ceux détenus pour avoir exercé pacifiquement leurs droits, un accès rapide à un avocat pour chaque détenu, la publication des chefs d’accusation retenus, ainsi qu’une enquête sur l’usage excessif de la force.
« Toute personne détenue pour le simple fait d’avoir exercé pacifiquement ses droits humains doit être libérée immédiatement. Toutes les personnes détenues doivent, dans tous les cas, pouvoir consulter rapidement un avocat et leur famille doit être informée dans les meilleurs délais. Nous exhortons les autorités ivoiriennes à publier des informations sur les arrestations et les chefs d’accusation retenus contre chaque manifestant·e arrêté, et à enquêter sur tout recours inutile et excessif à la force », a déclaré Marceau Sivieude.
Amnesty International rappelle aux autorités ivoiriennes que « la manifestation pacifique est un droit, non un privilège. Les autorités ont le devoir de respecter, de protéger et de faciliter la liberté de réunion pacifique de tous dans le pays. »
Source : Amnesty International Côte d’Ivoire
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