À quelques jours du scrutin présidentiel, Damana Pickass appelle à la résistance pacifique et assure que la victoire du peuple est proche.
Le coordinateur général du comité opérationnel du Front commun, Damana Pickass, s’est adressé aux Ivoiriens et à leurs forces de l’ordre dans une vidéo. Il a appelé les forces de l’ordre à ne pas considérer les militants comme des adversaires : « Ce n’est pas votre mission de tirer sur les militants du PPA-CI, qui paient aussi les impôts ayant permis l’achat de vos uniformes et matériels. La divergence politique ne doit pas transformer nos militants en ennemis des forces de l’ordre. »
Pickass a également évoqué l’absence de dialogue avec la justice : selon lui, les convocations répétées du procureur à l’encontre des responsables du Front commun — notamment à celle du 6 octobre — n’ont pas été suivies d’effets, car y répondre serait, selon lui, une forme de capitulation.
S’adressant directement aux autorités toujours en place, il a déclaré : « Pourquoi vouloir m’arrêter ? Qu’ai-je fait ? Je ne fuis pas et je ne me laisserai pas intimider. »
Il a annoncé que le mouvement entrait dans une phase décisive et a appelé les sympathisants à investir les rues « dans la discipline et l’ordre », en exerçant leur droit constitutionnel.
« Il n’y a pas de doute, nous sommes proches de la victoire », a-t-il affirmé, appelant à « oser manifester, oser agir pour triompher ». Il a assuré que le président Laurent Gbagbo, le ministre Tidjane Thiam, Affi N’Guessan, Soro Guillaume et d’autres leaders soutenaient le mouvement.
DON PIKI, comme on l’appelle depuis ces années de militants à la FESCI, a conclu en exhortant ses partisans à rester mobilisés « pour la patrie », prêts à « tous les sacrifices », et à rester dans la rue « jusqu’au triomphe et la restauration de l’État de Côte d’Ivoire ».
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