Éthique, Intégrité et Qualité : La Chaire UNESCO de Bioéthique impulse le programme PEVIS–PEVIQ

Du 6 au 9 octobre 2025, le Centre Sportif, Culturel et des TIC Ivoiro-Coréen Alassane Ouattara (CSCTICAO) a accueilli le lancement du programme de formation et de certification PEVIS–PEVIQ, dédié à l’Éthique, aux Valeurs, à l’Intégrité et à la Qualité. Porté par un consortium d’acteurs nationaux et internationaux, ce programme vise à refonder les pratiques institutionnelles sur des bases éthiques solides, durables et performantes.

La cérémonie d’ouverture a réuni plusieurs personnalités engagées, dont M. Léon Rivière Komenan de la Commission Nationale pour l’UNESCO, M. Patrice Remarck, Directeur général du CSCTICAO, M. Habib Sanogo, Directeur général de l’INJS, représenté par le Dr MC N’Guessan Kouamé, et M. Marcellin Dally, Secrétaire exécutif de la Convention internationale contre le dopage dans le sport (UNESCO), reconnu pour sa capacité à fédérer les acteurs autour d’un projet de société fondé sur les valeurs universelles. Mais c’est surtout le Professeur Lazare Poamé, titulaire de la Chaire UNESCO de Bioéthique, qui a marqué les esprits par une déclaration forte : « L’éthique n’est pas une option, mais une exigence vitale pour toute société qui aspire à la justice, à la paix et à la dignité humaine ».

Président honoraire de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, le Professeur Lazare Poamé a animé plusieurs modules.
Il était accompagné de plusieurs experts de la Chaire UNESCO de Bioéthique.

Leur pédagogie, mêlant rigueur académique et cas pratiques.

Pendant quatre jours, experts, formateurs, universitaires et responsables institutionnels ont exploré une pluralité de thématiques allant de l’éthique environnementale à la gouvernance publique, en passant par la sécurité, la diversité culturelle et les usages responsables du numérique. Des figures académiques telles que le Pr Henri Bah, le Pr Ouattara Anzoumana, le Pr Marcel Kouassi, la Pr Pélagie Théoua, le Pr Cyrille Dah, le Dr Serge Ahekoe, le Dr MCA Ousmane Zina et le Pr Sylvestre Kouassi ont enrichi les échanges par leurs expertises croisées.

Le 9 octobre, le Professeur Lazare Poamé a prononcé une allocution de clôture empreinte de profondeur et de gratitude, introduisant la notion d’« acte de sommatisme », fondée sur une triple exigence : « Est-ce vrai ? Est-ce utile ? Est-ce bénéfique ? Si oui, alors c’est un acte de sommatisme ». Il a salué la richesse des échanges, la qualité des interventions et la générosité intellectuelle des formateurs, exprimant sa reconnaissance envers M. Patrice Remarck, M. Habib Sanogo, M. Marcellin Dally pour son appui stratégique, M. Mame Omar Diop, Représentant Résident de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, les autorités gouvernementales de Côte d’Ivoire pour leur soutien, et Mme Bakayoko-Ly Ramata, représentante permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’UNESCO, véritable vigie éthique et diplomatique, dont l’engagement constant en faveur de la bioéthique et des valeurs universelles fait d’elle une apôtre respectée de la dignité humaine et du dialogue interculturel.

Le Professeur Lazare Poamé conclut en affirmant que cette formation marque « d’une pierre blanche » la mise en œuvre des politiques conjointes UNESCO–Côte d’Ivoire, centrées sur l’éthique générale, les valeurs communes, l’individualité et la qualité. Il appelle à poursuivre l’effort collectif pour faire de l’éthique une compétence vivante et partagée dans tous les secteurs d’activité.

La certification internationale qui couronne cette formation reconnaît non seulement des compétences techniques, mais aussi une posture éthique. Grâce à la contribution de la Chaire UNESCO de Bioéthique, cette reconnaissance dépasse les seules compétences techniques pour embrasser une dimension éthique et sociétale, en adéquation avec les enjeux contemporains.

Tous les participants ont salué la qualité des contenus, la richesse des échanges et la pertinence des modules. Les ateliers pratiques, les débats transdisciplinaires et les interventions du Professeur Lazare Poamé ont été particulièrement appréciés pour leur profondeur et leur capacité à relier savoirs et valeurs. « Nous avons appris, partagé, ajusté et enrichi nos pratiques. Cette formation nous a permis de consolider nos compétences et d’ouvrir de nouvelles perspectives éthiques dans nos secteurs respectifs », a résumé un participant.

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