Inexorablement, la dette publique de la France grossit. Elle atteint désormais 3 400 milliards d’euros au deuxième trimestre 2025, soit 115,6 % du PIB, selon les chiffres publiés ce jeudi 25 septembre par l’Insee. Au cours du seul deuxième trimestre, la dette a encore augmenté de 70,9 milliards d’euros, établissant ainsi un nouveau record national, après celui déjà atteint au premier trimestre (3 345 milliards d’euros, soit 114 % du PIB).
Un « Himalaya », selon l’expression de François Bayrou, gonflé par une hausse vertigineuse de près de 1 000 milliards d’euros en moins de dix ans.
À 112 % du PIB il y a un an, lorsque son prédécesseur Michel Barnier arrivait à Matignon, la dette pourrait bien franchir la barre des 120 % d’ici 2027, a mis en garde l’agence de notation Fitch Ratings le 12 septembre dernier. Ce seuil dépasserait même le pic atteint au premier trimestre 2021 lors de la crise du Covid (117,8 %).
Constatant l’incapacité de la France à agir efficacement sur son déficit, Fitch Ratings a d’ailleurs abaissé la note souveraine du pays, la faisant passer de « AA- » à « A+ ». La France s’enferme ainsi un peu plus dans le rôle du « cancre de l’Europe », pour ne pas avoir imposé à temps les réformes structurelles que ses voisins ont déjà mises en œuvre.
Un « cancre » en Europe
Avec ce nouveau record, la France confirme sa place de mauvais élève budgétaire au sein de l’Union européenne. L’absence de réformes structurelles, la persistance d’un déficit élevé et la hausse continue des dépenses publiques entretiennent une spirale de surendettement dont l’issue inquiète économistes et observateurs.
Source : lefigaro.fr
Avec lefigaro.fr
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