Un an après leur interpellation, 17 étudiants, dont le secrétaire général de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), demeurent en détention sans qu’aucun jugement n’ait été rendu. Malgré les communiqués spectaculaires qui avaient accompagné leur arrestation, aucune avancée judiciaire claire n’a été enregistrée depuis.
Les anciens cadres de la FESCI en retrait
À la suite des arrestations, plusieurs figures historiques du mouvement estudiantin — Martial Ahipeaud, Appolos Dan Thé, Madé Gueu, Alain Gbo, Ba Remy, Gbansé Alexis, Esther Kouablan, Eugène Djué, Assi Fulgence, entre autres — avaient annoncé la création d’un comité de suivi des procédures. Mais un an plus tard, cette initiative semble avoir perdu toute dynamique. Le cabinet de Me Gbougnon, chargé du dossier, est demeuré silencieux, renforçant l’impression d’un blocage politique et judiciaire qui pourrait se prolonger au moins jusqu’à l’élection présidentielle.
Un avenir académique compromis
Dans l’attente d’un jugement, la responsabilité pénale des étudiants reste indéterminée : sont-ils coupables ou non ? Cette incertitude compromet sérieusement leur avenir académique et alimente les inquiétudes au sein de la communauté estudiantine. Beaucoup dénoncent une atteinte à leurs droits fondamentaux, tant en tant qu’étudiants qu’en tant que justiciables.
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